L'Assassin [PV Rikiki]

Les recherches de Rikiki les avait conduit dans les coins les plus sombres des Grands Bois de l'Ouest. Plusieurs fois, il avait vu la silouette d'une créature mais elle était trop loin pour pouvoir l'indentifier et c'était surtout trop sombre. Après avoir poursuivit la chose, égratignés, en sang mais surtout essouflés, Rikiki et Mr Tumnus prirent une pause. Les chances de retrouver le malfrat étaient minces. Comment pouvaient-ils le retrouver, lui qui avait une telle agilité et une rapidité surprenante. Hors de tout doute, cette créature était vraisemblablement aussi rapide même plus qu'un centaure. Mr Tumnus ne reconnaissait pas les environs. Cette partie de la forêt, bien qu'il est exploré Narnia depuis la création du nouveau, lui était inconnue. Les arbres, les sons, les couleurs ne lui étaient pas familières et encore moins accueillantes. Ils étaient probablement dans une des parties de la forêt où s'exercent les Puissances du Mal.

- Qu'est-ce qu'on fait? On est pris dans une portion de Narnia inconnue pour moi, ça te dis quelque chose?

Tout d'un coup, il attendit un son, sourd mais faible. Un son plutôt grave, comme si on sonnait un cor pour le retour de quelqu'un... ou quelque chose. Notre étranger était sûrement revenu chez lui. Heureusement, par terre, les traces étaient encore fraîches. Curieusement, cela ressemblait à des traces de centaure. Pourtant, le faune était sur d'avoir vu un humanoïde ou quelque chose du genre. Ça ne pouvait pas être un centaure. À moins qu'il y ait des traitres, tout les centaures étaient du côté de Phalène. C'était invraisemblable qu'un d'entre eux essait de tuer Phalène. Peut-être alors, la personne aurait été sur un centaure ou cheval et se serait enfuit. Quoi qu'il en soit, Rikiki et lui devaient suivre ces traces s'ils voulaient trouver la personne qui aurait oser s'attaquer à une des images de Narnia, un des Fils de la Magie les plus puissants, Phalène.

(Bon, c'est surement pas aussi bon qu'un message à Sandrine PARCE QU'ELLE ELLE EST MEILLEURE QUE MOI, mais j'ai posté donc, RÉJOUI TOI! En plus, je savais pas quoi écrire pis t'étais pas sur le chat donc, ASSUMES!)

[Ben voyions! J'ai jamais dit qu'elle écrivais mieux ^^ Tu écris comme moi, toi!
Et puis, NIAH!]

Rikiki releva la tête, quittant le sol où elle reniflait la piste de l'assassin.

Ben, on suit sa trace! Et puis, pour un vieux Narnien, ne devrais-tu pas savoir te repérer mieux que moi?

Plaisanta-t-elle. Rikiki prenait les choses à la légère, aimant les aventures. Si elle ne savait pas qu'il fallait garder le silence, elle aurait chanté des chansons de marche. Qu'importe qu'elle soit recouverte de branches coincées dans sa fourrure, de poussière et de boue, si elle réussissait à s'amuser!

Maintenant, elle se fiait uniquement à son odorat. Les cochons d'Inde n'avaient pas une vue géniale, surtout avec leu longue fourrure devant les yeux, mais ils savaient sentir très bien. De temps en temps, Rikiki s'arrêtait pour retrouver une odeur. Cependant, cette fois-ci, elle parut troublée.

Ici, il a été rejoints. Par un homme et une femme. Ils l'ont suivit.

Dit-elle à Mr Tumnus. Maintenant, elle savait qu'il y avait trois ennemis. Ce serait plus dur, dans un coin de Narnia inconnu pour elle. Tant pis, ils s'arrangeraient. Elle avait tué assez d'ennemis dans la guerre, à elle seule. Elle recommença à trotter dans l'herbe mouillée. Elle sentit d'autres odeurs, celles de nouveaux ennemis, mais arrêta de prévenir le faune, pour ne pas l'effrayer.

Marchant encore dans la nuit, elle s'arrêta d'un coup et sauta sur Tumnus. Le cochon d'Inde était étrangement fort, et il réussit à faire tomber Tumnus dans les broussailles, lui retenant la bouche. Tant pis pour les épines, il ne devait pas parler. Sans dire un mot, elle pointa, dans la forêt, deux silhouette. Au bout de leur chemin, deux humanoïdes montaient la garde. Rikiki réussit à voir qu'ils avaient des haches de guerres.

Elle ne voyait pas exactement ce qu'ils étaient. Elle savait qu'ils étaient plutôt costaud. Qu'importe, elle sentait qu'il s'agissait d'ennemis. Elle avait sentit leur odeur, plus tôt.

Je m'occupe du petit, prends le grand!

Murmura-t-elle à son compagnon. Puis, les intrus vinrent dans la direction des compagnons. Dès qu'ils furent proches, Rikiki sauta dans le passage, s'occupant du plus petit, laissant l'autre au faune.

Elle leva les bras et fit apparaitre des cordes, qu'elle lança. Elles s'enroulèrent autour des bras de l'homme, car c'en était un. Malheureusement, il n'eut pas à beaucoup forcer pour déchirer ses liens. Il prit sa hache et donna un coup vers le mammifère, qui eut le temps de sauter sur le coté. Elle lança un petit projectile, mais il ne fit qu'une simple entaille dans le corps du guerrier.

*D'la marde, je ne peux continuer à utiliser de si petits trucs, je dois y aller plus fort, au risque de signaler notre position.*

Pensa-t-elle en se baissant juste assez pour éviter la hache, qui lui coupa quelques poils. Puis, elle sauta et donna un coup de poing dans l'air. Devant sa main apparut un jet d'air plein de minuscule aiguille brillante, qui traversèrent les yeux de l'homme. Il cria de douleur, ne voyant plus rien. Rikiki en profita pour lui donner un coup de pied dans l'entrejambe, et lorsqu'il tomba sur le sol, elle l'acheva avec un petit couteau.

Le cochon d'Inde, haletant, se retourna pour voir où en était son ami.

(OMD, c'est trop... Tu me dis que j'écris comme toi pis après que mon avatar est parfait?!? Ok, OVERDOSE de JOIE INTENSE! P.S. T'as TELLEMENT dit que Sandrine était meilleure!)

Trois ennemis d'une quelconque race, dont deux potentiellement humains. Peut-être des Fils de la Magie. Si les soeurs de Phalène avaient réussi à entrer dans Narnia, tout comme son frère auparavant, d'autres pouvaient très bien arriver. Mr Tumnus reprit un peu d'espoir de retrouver l'agresseur de Phalène grâce au flair de Rikiki. Mr Tumnus suivait alors le Cochon d'Inde (ET NON HAMSTER, HEIN, SANDRINE! Ö) et était près à tout... Ou à peu près tout.

Sans savoir comment c'était arrivé, il avait senti une force sur sa tête qui le fit basculer par en avant. Il comprit qu'est-ce que c'était lorsque Rikiki lui mit la main sur la bouche. Des personnes étaient proches. En effet, deux gardes patrouillaient. Le grand, c'était facile à dire, mais pas à faire. Il devait avoir dans les environs de six-sept pieds. Un molosse d'humain assez bien battit. Comment combattre quelqu'un comme ça lorsque l'on est un petit faune et qu'on a quasi aucun pouvoirs magiques. Eh bien, on utilise la ruse évidemment!

Mr Tumnus décida alors de commencer par feindre les attaques de son adversaire. Lui, n'étant pas grand bagarreur et ne soyant pas très bon combattant sans son loyal Shelëk, se dit qu'en faisant diversion, il pourrait utiliser les peu de pouvoirs qu'il a avec sa flûte magique. Une mélodie solonnelle et douce pouvait l'aider puisque ça faisait dormir. Mr Tumnus hésita avant de la jouer puisque la dernière fois qu'il avait utiliser une telle chanson, c'était avec Lucy Pevensie. Peu importe, aujourd'hui, la situation était différente et il avait appris à se maitriser depuis. Il concentra son énergie sur son ennemi et commença à jouer.

La musique sembla ne rien faire au début mais au fur et à la mesure qu'elle continuait, elle semblait produire quelque chose de magique puis, tout d'un coup, le garde s'effondra par terre, comme mort. Alors, Rikiki le regardait déjà faire.

- Il faudrait peut-être quelque chose avec lui pour éviter qu'il se réveille?

Rikiki aida son ami (trouve comment toi, moi j'ai aucune idée, de toute façon, je peux pas vu les talents EXTRAORDINAIRES de Mr Tumnus) et après avoir quelques pas, Mr Tumnus se retrouva à l'envers, suspendu à une corde qui faisait un vacarme épouvantable. S'il n'avait pas eu une forêt aussi dense dans le coin, on l'aurait presqu'entendu jusqu'à la Taverne du Lion Doré.

- Pars Rikiki, vas chercher des renforts et reviens me chercher, je vais m'aranger avec cette bande de voyous qui m'ont tendu ce piège! VITE PARS!

(C'est bon pour toi?)

Ben voyions. Tu me prends pour qui?

Dit-elle, levant les yeux au ciel. Elle avait réussi à achever un homme d'un coup de couteau, alors pourquoi ne serait-elle pas capable de couper une corde? Même si elle était magique, elle saurait s'en occuper. On ne sous estime pas un cochon d'Inde! Il ne l'avait pas déjà vu travailler? Alors pourquoi avait-il besoin de quelque chose. Ce Cactus enrageait le cochon d'Inde!

Elle sauta sur l'arbre qui tenait la corde, grimpa à la branche et coupa la corde d'un coup de dents. Le faune tomba sur le sol, tête première. Tant pis pour lui! Il n'avait pas à être si vilain et maladroit! Le bruit arrêta aussi. De toute manière, il était coupé par le rire moqueur du rongeur, riant de son ami tombé dans la flaque de boue.

Relève-toi, paresseux! T'as fait tellement de bruit que c'est sur qu'on vient nous trouver! On va pas les laisser venir nous égorger ici!

Le petit mammifère sauta sur le sol et se dirigea lentement vers là d'où il venait. Puis, elle changea d'idée, et retourna où Tumnus était tombé. Elle sortit de sa fourrure son couteau, et fit une minuscule boule de feu dans sa patte gauche.

Finalement, il vaut mieux rester ici.

Dit-elle. Se rendant compte que Tumnus ne comprenait peut-être pas sa méthode, elle le regarda en levant la tête, et s'expliqua.

On ne doit pas jouer selon les règles de l'adversaire. Ils s'attendent à ce qu'on fuie ou qu'on soit encore attaché. Ils seront déstabilisés de nous voir ici, les attendant, et on aura ce moment de surprise pour agir, même s'ils sont nombreux. Cache-toi.

Elle sourit, et marcha à reculons vers un buissons, où elle se mit à l'ombre, pour être un peu caché. Puis, elle entendit les pas de chevaux. Elle vit arriver au loin les silhouettes d'hommes à cheval, avec des lances et des épées. Il s'arrêtèrent à la corde tombée. Discutant pour savoir où étaient parti les intrus, il ne portaient pas attention à leur chien de chasse, qui regardait Rikiki.

Étrangement, au lieu de japper, le chien décida que le cochon d'Inde était son ami, et il lui lécha le visage. Rikiki réfléchit u peu, puis elle lui murmura quelques phrases dans la langue des animaux. Le chien lui répondit,e t après un petite discussion, elle sauta sur le dos du chien, couteau à la main, et ils coururent vers le groupe.

Mr Tumnus sentit son corps s'écraser par terre. Il s'enfonça dans la boue devant la mine moqueuse de son amie. Un peu étourdi, il se leva rapidement. Il s'apprêtait à rejoindre Rikiki lorsqu'elle fit demi-tour pour le rejoindre.

La faune se demandait bien se qu'elle voulait faire mais peu importe. Ce cochon d'Inde avait une tête tellement dure, qu'il ne pourrait même pas essayer de la faire changer d'idée. Il se tapissa avec Rikiki dans l'ombre, attendant les humains. Ils arrivèrent quelques secondes après, avec leurs animaux domestiques ( $De que c\'est?$ ). Mr Tumnus vit le chien se rapprocher et, pendant un instant, eu peur de s'être fait démasqué. Mais quand il comprit que le chien voulait les aider, il se calma.

Décidément, les batailles n'étaient pas son fort, mais quand il le faut, il le faut. Il comptait sur le fait que, s'il ne se battait pas, il ne voudrait pas cher de sa peau. Donc, comme je le disais, le chien les aida. Rikiki se précipita vers les hommes et il décida d'entrer en même temps pour attirer l'attention des assaillants. Ces stupides ne verraient probablement pas Rikiki sur le dos du chien puisque celle-ci est plutôt petite.

**Bon, maintenant, qu'est-ce qu'il faut faire? Je suis à la vue de tout le monde, à découvert. MAIS QU'EST-CE QUI M'A PRIS DE FAIRE ÇA?!?**

Mr Tumnus commença d'abord par sortir ses armes de faunes. Heureusement, il avait encore son armure de la bataille puisqu'il n'avait pas pris le temps de l'enlever. Savant moyennement se servir d'une épée, la faune se débrouilla comme il le pouvait pendant que son amie faisait des ravages monstres de son côté. Décidemment, cette petite créature allait toujours le surpasser.

DHA WA ZA KIIIIINNNNWAAAA!

C'était le cri de guerre de Rikiki, qu'elle hurla en sautant sur un premier homme, très surpris, qui mourut avant de tout comprendre. Mais les autres hommes se jetèrent sur elle, et sur Mr. Le Faunus. C'était de très habiles combattants, moins forts que des minotaures, mais bien plus intelligents et agiles que toutes les bêtes contre qui le cochon d'Inde s'était battu. Elle réussit à trancher la gorge d'un des hommes d'un coup de griffe très profond, car les griffes de cochons d'Indes sont très longues, et l'homme tomba à genou, essayant de refermer la plaie avec ses mains sans résultats concluant, car il se vidait de son sang à grande vitesse.

Le chien, désintéressé par le conflit, était repartit dans la forêt, et Rikiki n'avait plus d'allié proche, sauf Tuptus, mais il était occupé à ferrailler. Le rongeur se débrouillait bien, jusqu'à ce qu'un homme l'attrape par ses longs poils et la virent à l'envers, la laissant se débattre, impuissante. Elle parvint tout de même à prendre dans sa fourrure du poivre de Cayenne, qu'elle leur envoya aux yeux en soufflant pour diriger la poudre brulante. Déconcentré, ils furent facile à éloigner par les petites boules de feu qu'envoyait Rikiki avec sa magie de magicienne.

Alors qu'elle reculait en envoyant ses boules de feu pour être hors de portée afin de récidiver plus férocement, elle se fit à nouveau attraper par les poils, mais aussi par le cou, l'homme la tenant à sa merci.

AAAAH! TOÉ! TU ME LÂCHES! En plus, t'as l'air con à trainer un petit mammifère comme si tu venait de kidnapper le plus grand bandit de l'humanité.

Elle réussit à le mordre profondément, laissant le doigts de l'homme pendre un peu et saigner. Il ne la lâcha pas, car même s'il était d'une vilénie de s'attaquer à elle, il était un excellent soldat. Il s'approcha de son cheval, laissant Rikiki se questionner sur son sort, quand elle vit une boite.

NON! Tu ne m'enferme pas là-dedans! UI UI UI UI UI UI UI UI!

Elle continua à produire les cris aigus et perçant que peuvent produire les cochons d'Inde une fois menacés. Et au moment où elle allait se faire mettre dans une boite, un éclair rouge passa. Rikiki vit qu'il s'agissait d'une femme vêtue d'une robe écarlate et portant de long cheveux blonds, soyeux et ondulés. Elle prit l'homme au cou, et il y eut soudain un bruit de tonnerre. Un flot d'énergie passa, faisant gémir certains homme de douleur. Même Rikiki sentit une sorte de brulure qu'elle reconnut comme un fort flux de magie qui passait près d'elle.

L'homme lâcha le cochon d'inde, qui atterrit sur le sol moelleux et il se jeta sur ses compagnons, qui surpris, ne se défendirent pas assez bien pour survivre à cette homme qui se battait comme un déchainé. Il reçut des coup fatals, mais il semblait si déterminé à tous les tuer qu'il oublia ses blessures et acheva ses anciens compagnons. Puis, il tomba sur le sol, au bout de son sang, souriant à la femme en rouge.

Merciii! Oh, mais je vous reconnait, vous êtes Annabelle, la soeur de Phalinou!

Dit Rikiki en revenant vers la courte traine de la robe rouge. La femme se tourna, semblant un peu fatiguée (Mais c'était compréhensible quand on avait sentit le flux de magie qui avait été déchainé par l'inquisitrice.) Elle sourit à Rikiki, puis à Tumnus.

Je suis bien tombée on dirait. J'essayais de rentrer à la cabane que Phalène nous a faite, à mes sœurs et moi, mais je ne connais pas le coin et j'ai entendu le bruit de l'acier frappé, alors j'ai couru.

Elle était encore essoufflée de cette course et de la magie qu'elle avait déchainé. Son front était légèrement luisant de sueur, mais ça ne gâchait pas sa beauté. Comme toute la famille Elvein, Annabelle avait reçu de la nature pouvoir, intelligence et grande beauté. En contrepartie, du destin elle avait reçue bien des malheurs, mais peu de gens connaissait l'histoire complète des Elvein. Annabelle portait une robe légère rouge, avec une capuche sur ses épaule. Le tissu reflétait un peu la lumière, et la coupe était très simple, mais très belle. Elle suivait bien les formes de son corps et trainait légèrement sur le sol. Elle portait aussi une ceinture noire, et sur le bas du front, une sorte de minuscule diamant, ornement étrange, mais qui semblait aller avec sa personne et... sa magie.

Niveau physique, elle n'avait rien à envier. Ses longs cheveux dorés cascadaient en frisotant jusqu'au bas de son dos. Son teint était clair et lumineux, son visage finement façonné et ses yeux d'un bleu très foncé. Si elle n'avait pas autant "d'atouts" féminin que Serena et qu'elle ne possédait pas les cheveux flamboyant et les yeux clairs de Jennsen, elle avait aussi de quoi attirer les hommes... (Et qui sait, peut-être les faunes aussi?) Et ses yeux d'un bleu foncé rare était bien mystérieux et fascinant, empreint de la magie. Bref, elle était belle et jolie, tout en étant assez mystérieuse et déterminée. Même un homme pourrait hésiter à se battre contre elle, car avec sa douceur naturelle vivait une détermination et une expression de puissance et de noblesse énorme, en plus d'une force physique suffisante pour la gente féminine et d'une taille assez grande.

Bon, pourquoi ces hommes vous attaquaient-ils?

Ces paroles d'Annabelle mirent fin aux observations de Rikiki, qui laissait répondre Mr Sirus pendant qu'elle baillait à se décrocher la mâchoire.

Mr Tumnus était surpris de l'arrivée de cette jeune femme. Mais qui donc était assez forte pour surpasser Rikiki et pire, lui-même ? Elle devait être un espèce de démon. Il avait entendu parler des soeurs de Phalène. Elle devait en être une.

* 'Sont tous bizarres dans cette famille *

- Bonjour, je me nomme Tumnus, et vous ? Ah oui, et, merci de nous avoir sauver, mais où sont mes bonnes manières ? Vous n'êtes pas blessée ?

Il dit cela avec une petite révérence et un immense respect. Elle était la soeur de Phalène. Elle a ce petit je-ne-sais-quoi qui est si mystérieux et caractéristique. Tout en essayant de trouver ce qui la rendait si spéciale, il se dit qu'il était dans une quête et qu'il fallait la terminer. L'assassin (ou en tout cas, la tentation d'assassin) de Phalène ne devait pas être bien loin. Il y a pas longtemps, on l'avait accueillit en héros. Il devait être en train de fêter. Ou de se faire tuer. Car il n'avait réussi... Il fallait s'y rendre pour les empêcher de faire d'autres troubles et de détruire les sbires pour empêcher Tash de faire d'autres mauvais coups.

- Que pensez-vous d'aller voir ce qu'il y a au campement et de se venger de cet assassin ? J'y vais, vous me suivez ?

Mr Tumnus se remit en marche. Vers le campement où des cris de damnés et de barbares se font entendre. Des sbires. Ceux qui se sont enfuis. Il faut se venger. Et les détruire, maintenant. Ou en tout cas, les empêcher de refaire du mal. Il n'y avait pas une des soeurs de Phalène qui avait des pouvoirs de convertissage ? Peut-être est-ce elle ? De toute manière, on pouvait bien appeler des renforts. Le faune n'aimait pas tuer. Il voulait les confesser. Il pourrait les empêcher de fuir en jouant de sa flûte pendant que quelqu'un les emprisonnait ou peu importe !

- Pouvez-vous les convertir, les transformer ou je ne sais pas trop comment vous appelez ça pour les mettre hors d'état de nuire ?

Mr Tumnus pensait encore à un plan d'action lorsqu'il entendit un bruit derrière lui. Il se baissa et demanda aux autres d'en faire autant. Quelqu'un venait. Un homme. Jeune. Un fils de la Magie. Il passa à côté d'eux sans les remarquer. Le faune ne l'avait jamais vu auparavant. Peut-être est-ce que d'autres Fils de la Magie allaient arriver ?

- Désolé, j'ai utiliser mon pouvoir il y a peu de temps. Je n'y aurai pas accès avant une heure, ou plutôt deux, puisque je n,aurai pas le temps de me reposer en attendant. Mais bon, j'ai encore mon don, plus le don de mes ennemis avant qu'ils le perdent...

Annabelle fut coupée par Rikiki.

- Au bout de leur sang?
- Non, mais presque... Sinon, je connais une autre méthode, moins puissante, mais elle me dégoûte. Elle est barbare.

Elle n'ajouta rien. Sa méthode privait bien les gens de leur liberté, mais au moins, si leur vie était finie, il restait heureux, d'une certaine façon. Au moins, ça prenait une fraction de seconde. L'autre méthode demandait un long moment, des sortilèges, etc. Elle avait la puissance nécessaire, mais pas assez de volonté et de cruauté. En plus, elle était trop fatiguée pour se battre contre la culpabilité. Elle se servirait seulement de sa magie.
Soudain, elle sentit une présence avec son han. Comment la présence avait-elle pu lui échapper? Elle la sentait, et elle sentait un don de Sorcier, plus puissant que celui d'une Magicienne, malgré le fait qu'elle soit puissante, fille de deux magiciens et détentrice du don d'autres personnes. (Quoique réduit, parce que, si le quillon prenait le don de la personne, le dacra qu'elle utilisait prenait seulement le han, pas le don. Elle avait donc plus de réserve d'énergie magique, d'une certaine sorte, mais pas plus de puissance dans ses sortilèges.) C'était un homme. Elle ne prit pas le temps de le reconnaître et se cacha sous les buissons. Sa robe rouge impressionnait, mais elle n'était pas utile pour se cacher. Elle créa donc un sort de déviation de la lumière autour d'eux, pour rendre leur cachette totalement sombre. Dans la nuit, la noirceur inhabituelle se remarquait peu.

- Mais... Rikiki, Reviens!

Le cochon d'Inde n'aimait pas avoir à se cacher. Pourtant, contrairement aux craintes d'Annabelle, Rikiki ne sauta pas sur l'homme. Elle avait la capacité de sentir l'aura magique des personnes, étant une magicienne, au piètre don, oui, mais avec mille objets et tours dans son sac... ou plutôt dans sa fourrure! Elle Fouilla dans cette fourrure pour sortir un sac qui, au lieu de contenir des poudres magiques, contenait de la poussières de charbon. En avançant, elle se pinça le nez et versa la poussière sur elle, pour devenir une boule de poil noire.

Venez, Monsieur Tumnus. On ne peut pas la laisser seule. Elle est géniale, mais il s'agit d'un Sorcier de mon monde.

Elle attrapa la main du faune et le tira derrière elle, obligée de laissé sa toile de protection derrière elle. Elle avançait sans faire le moindre bruit ou le moindre mouvement visible pour l'inconnu, prouvant une expertise dans la vie en forêt. Rikiki les dépassait pourtant, invisible pour quelqu'un qui ne la suivait pas des yeux. Cependant, pour quelqu'un qui regardait avec son han, il était aussi visible qu'une étoile au milieu d'un troupeau de mouton noirs. Elle remercia les Esprits, parce que l'inconnu n'était pas en contact avec son don pour l'instant, et ne pouvait pas les voir.
Rikiki courrait entre les branches et les pierre, comme le vent. Elle dépassa l'homme, qui avait l'avantage d'avoir des grandes jambes, surtout comparée à elle, qui risquait aussi d marcher sur ses poils. Elle fut bientôt hors de vue, même d'Annabelle. Une fois avec quelques minutes d'avances, elle rejoint le sentier que suivait l'homme, où on voyait les traces des hommes qu'ils avaient précédemment vaincu. L'homme allait bien les rejoindre, mais avec quelles intention? Elle ne prit pas le risque de laisser passer un ennemi.
Elle trouva deux arbres très proches l'un de l'autre, puis sortit une drôle de forme de sa poche. Une araignée! Elle murmura quelques mots, et l'araignée noire et poilue commença à courir sur les arbres, tissant une toile à peine visible. Une fois fini, Rikiki fit un signe et l'araignée revint à elle. Rikiki la rangea, puis leva ses petites pattes griffues pour solidifier la toile. Elle toucha un des fils non collants de sa main, et elle n'arrivait même pas à le bouger. Elle sourit, satisfaite.
Elle entendit des pas derrière elle. Elle sauta sur l'arbre et grimpa sur une branche, derrière les feuilles, pour se cacher. Elle en profita pour croquer un feuille de cet érable. Elle préférait nettement le pommier, et la feuille d'érable était trop coriace. Elle en grugea plutôt une branche, qui avait un goût tout doux, tout sucré. Elle regarda, en même temps, l'homme passer entre les arbres, passant sa main pour détruire la toile.
Elle gloussa quand il rata.
Il essaya de dégager sa main, mais elle restait collée à la toile. Il passa l'autre main, et il rata autant, finissant complètement collé à ce piège.

- À l'attaque!!

Rikiki sauta de son arbre. Pour ne pas l'abandonner, Annabelle sauta sur ses pieds, sortant son dacra de sa manche d'un simple mouvement de main. Elle le lança sur l'homme, qui le reçut au niveau du cou.

- Ne bouge plus, tu as un dacra au cou!

C'était une menace. Le dacra permettait à son lanceur d'aspirer la vie d'une personne en touchant son han. En une fraction de seconde, Annabelle pouvait aspirer la vie de l,homme, puisque le dacra le touchait.

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