3 petites plumes au bord d'une falaise...

[Hors-Sujets] Bon,je vais parler en JE maintenant, je ressentirais mieux l'histoire xD [Fin HS]

Edmund me prit par la main et m'entraîna dans le gouffre avec lui. J'ai eu envie de vomir, tellement je me sentait secouée. Dès que l'on fut arrivée, je respirais un grand coup et je me sentais déjà mieux. Mais à peine eus-je le temps de reprendre mon souffle, nous retombâmes et roulâmes jusqu'à un arbre.

"Su, ça va?" demanda Edmund

"Oui, je pense ... " répondis-je

"Dédé!?Où es-tu!?" dis mon frère

Edmund n'eut aucune réponse. Je voyais bien qu'il étais tracassé par Dédé. Je me rendu compte à ce moment là qu'il y avait une certaine alchimie entre eux. J'étais contente pour lui, s'était la première fois qu'il s'intéressais vraiment à une fille.

Edmund me tendit la main pour m'aidé à me relever. Je l'acceptais et me relevait. Je frottais vite mes habits, puis je demandais à Edmund :

" Et toi ? Ça va ? Et ... Désolé pour la claque derrière la tête. " dis-je

" AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRGHHHH "

Ce n'était pas la voix d'Ed qui venait de produire ce son. S'était une voix féminine, je pensais savoir laquelle, mais je n'en n'étais pas sûr.

" Je reviens " dis-je

Je me précipitait dans la prairie qui se trouvait devant, courant du plus vite que je le pouvais. Je trébuchais quelques fois mais je me relevais aussitôt. Puis, quelques minutes après, j'arrivais au bord de quelque chose ... Surement d'une falaise. Je me rapprochais un petit peu, et quelques cailloux tombèrent. S'était bien une falaise. Et là je vis la fille au gros noeud jaune.

" Dédé ! " crais-je " Tiens bon, on arrive ! "

Et toi ? Ça va ? Et ... Désolé pour la claque derrière la tête.

Hochant la tête, je regardais autour de moi pour voir si je voyais Dédé au loin.

Oui je ...

mais je me fis couper par un cri effroyable dont je reconnu instantanément la voix.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRGHHHH


Mon sang se glaça dans mes veines et au même moment, je vis Susan partir en direction du cri. Je fis de même en trébuchant quelques fois aussi, tout comme ma soeur devant moi mais l'adrénaline me maintenait assez fort pour me relever.
Je ralenti en voyant le bord d'une falaise arriver et mes yeux s'écarquillèrent immédiatement. Je me penchai rapidement là où ma soeur se tenait accroupi et je la vis. Dédé se tenait à une branche et semblait des plus paniqué.

Dédé, merde! Prends ma main!

et je lui tendit, espérant qu'elle serait assez rapide pour la prendre.

Tu ne tomberas pas, Dédé, crois moi! Jamais nous te laisserions tomber!

Malgré mes propos encourageant pour elle, je sentais néanmoins ma voix trembler de peur et ma gorge se serrer à l'idée effrayante de perdre ma petite copine dans une situation aussi affreuse que celle-ci.

Su ...Su, aides-moi!

Le sol était glissant et j'avais peur que lorsque Dédé aurait prit ma main, je glissai aussi avec elle. Su devait prendre ma jambe pour faire un équilibre de poids.

Prend ma jambe, Su!

" Dédé, merde! Prends ma main! " s'exclama mon frère.

" Du calmes ,Ed,on va y arriver ... On va trouver une solution,j'en suis sûre ... " dis-je

"Su ...Su, aides-moi! " s'excita Edmund.

Je le comprenais, si ça se trouve, il allait perdre sa petite copine. Je ne devrais pas dire si ils étaient ensemble ou pas,mais j'en suis presque certaine.

" Tu sais quoi ? Je vais voir si il n'y a pas des lianes ! " dis-je, en ayant trouver une solution.

Si j'allais chercher une liane assez grande, Dédé pourrait la prendre et on l'a tirait avec ...

" Prend ma jambe, Su! " dis Edmund .

" Hein ? Quoi ? Mais pourq... Oooh ! Okay. " répondis-je.

Et je pris sa jambe, en espérant que ce qu'il pensait aller marcher, et que l'on puisse sauvé Dédé.

Spoiler:

Effectivement, c'était douloureux. Seulement, c'était loin d'être mon plus grand soucis à ce moment. Voyant que nos mains étaient devenus moitent par la panique, Dédé prit mon bras et je fis de même avec le siens pour renforcer nos poignes.

Je vais ...tirer Dédé, ok? N'ait pas peur!

Je sentais ma gorge se rapper, j'étais exténué mais ne devait surtout pas la lâcher.

Prête, Susan???

Je regardais légèrement en arrière pour voir si ma soeur m'avait bien écouté et si elle tenait ma jambe comme demandé mais un «crac» me fit retourner la tête vers Dédé. Mon chandail sur lequel elle tirait parfois quand elle semblait manquer de force commençait à se déchirer.

J'ouvris de grand yeux et, sans plus réfléchir, je pris une grande respiration et hissa Dédé jusqu'au bord de toutes mes forces et en criant parfois car il est vrai que ça nous donne l'impression d'aller mieux. Je fini par me mettre à quatre pattes car je l'avais remonté assez haut pour y parvenir et je tira une ultime fois avant que Dédé s'affaisse sur moi et me jette sur le dos.

Essouffler comme jamais, je la serra si fort dans mes bras que je cru la briser ...Seulement je ne connaissais plus ma force et j'étais trop heureux qu'elle soit revenue sur terre pour m'en faire. Ma respiration était saccadée. J'étais épuisée, heureux, j'avais envie de pleurer mais en était incapable. Je me contentais de la serrer fort et de lui donner des bisous dans les cheveux quelques fois.

Dédé ...

Je lui frotta le dos pour la rassurer, la sentent fébrile.

Ça va ...

et un rire nerveux s'empara de moi. Comme si tout le stress était tombé d'un coup et me faisait rire.

Je tourna ma tête et regarda Susan avec un sourire emplie de remerciements.

Merci ...

et ma voix éteinte semblait être devenue qu'un murmure en disant ce mot à ma soeur.

A moitié évanouie sous le coup de la peur et de la fatigue, Dédé se sentit propulsée vers le sommet. Elle atterrit sur Edmund, un endroit bien plus confortable que suspendue à une racine.

Elle mit quelques secondes avant de réaliser que le cauchemar était fini, qu'elle était saine et sauve, et que le garçon la serrait fort dans ses bras. Elle pouvait à peine respirer sous cette étreinte mais cela ne la dérangea pas : elle se mit à rire nerveusement avec Edmund et à pleurer en même temps.

Oh mon Dieu.. Edmund, Susan... vous venez de me... de me... Vous m'avez sauvé la vie !!

Edmund remercia sa soeur et Dédé se calma. Délicatement, elle se libéra de son étreinte en caressant son bras, et se releva, faisant face à Susan.

Je ne pourrai jamais assez vous remercier, tous les deux !

Elle jeta un coup d'oeil à Edmund, puis s'adressa de nouveau à Susan.

Au fait je... on n'a pas vraiment eu le temps d'être présentée... Je suis Dédé.

Avec une main, elle plaça une mèche de cheveux (tout en bataille depuis que son ruban était tombé lors de sa chute) derrière son oreille. Elle tendit ensuite son autre main vers Susan, comme si elle attendait qu'elle la serre. Elle afficha un petit sourire timide. En matière de présentation, on avait vu mieux, surtout au niveau du contexte, mais bon, rien ne paraissait normal avec les Pevensie ! Et surtout pas à Narnia....
Dédé sembla d'un coup prendre conscience que, voilà, enfin, elle y était. Après tous les rêves, après toutes les moqueries... elle était revenue.

*Et quelle rentrée ! Je ne pouvais pas mieux tomber... !*

A cette pensée, Dédé dût se retenir de ne pas éclater de rire tellement elle trouvait ses propos bien accordés à la situation.

"Merci ..." dit Edmund dans un murmurre , en le regardant.

Je ne pus répondre, car j'étais quand même choquée.

"Je ne pourrai jamais assez vous remercier, tous les deux !" s'exclama Dédé

"C'est tout naturel, voyons ! " dis-je,avec un sourire gêné

"Au fait je... on n'a pas vraiment eu le temps d'être présentée... Je suis Dédé."

Elle plaça une mèche derrière son oreille, ses cheveux étant tout décoiffé. Et elle me tendit son autre main. Elle me sourit d'un petit sourire timide.

"Enchantée ! Je suis Susan. Je suis sûr que tu sais que je suis la soeur d'Edmund. Il t'a peut-être aussi fait remarqué que je suis ennuyante et autoritaire ? " demandais-je

"Bon ! Si on y allait ? " fis-je remarqué.

Je commençais à marcher vers les champs qui était derrière nous. Puis je remarquais aussi que mes vêtements étaient en lambeaux. Je pensais aux belles robes qu'on allait me donné, à Cair Paravel.

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Je tiens juste à dire que je suis désolée car mes post ne sont pas long, donc désolé !

"Enchantée ! Je suis Susan. Je suis sûr que tu sais que je suis la soeur d'Edmund. Il t'a peut-être aussi fait remarqué que je suis ennuyante et autoritaire ? "

Je sourit à ce que Susan venait de dire et prit la main de Dédé dans la mienne,enlaçant nos doigts ensemble. Je me mis à marcher avec elle, suivant ma soeur. Jamais plus je ne voudrais la quitter. J'avais eu bien trop peur de la voir périr au bas de cette falaise!

Je ne lui avais encore rien dis à ton sujet, Su ...mais je dois avouer que tu as raison.

Je regarda Dédé et avec un sourire moqueur, continua.

Elle est chiante et autoritaire ...c'est vrai.

Puis je roula les yeux. Je le pensais un peu ...mais mes propos n'étaient que pour rire. Mon timbre de voix était à la rigolade. J'aimais bien parfois faire enrager ma grande soeur.

Puis je me rendis compte de l'endroit où nous étions. J'avais perdu le fil depuis l'incident. Je regarda autour de moi avec des yeux brillant, le sourire afficher presque en permanence sur mes lèvres et serra un peu plus fort la main de Dédé dans la mienne, comme pour lui signifier ma joie puis je me questionna et mon sourire se mit à fondre peu à peu.

Su, as-tu une idée du pourquoi nous sommes là?

Je l'interrogea. Pourquoi avaient-ils eu besoin de nous? Un danger se dessinait-il sous nos yeux sans que nous le sachions? Aslan ne nous auraient pas appeler pour simplement planter des fleurs dans un jardin ...Non. Quelque chose de grave et de peut-être dangereux allait nous arriver.

Je fronça les sourcils en regardant autour de moi, comme si j'étais à la recherche d'une preuve ou d'un signe quelconque, en gardant toujours la main de Dédé serrée dans la mienne.

[HJ. C'est pas grave, Su. Parfois c'est bien des posts plus court quand il y'a plus de deux personnages dans le sujet. Ça permet d'aller plus vite. ]

" Je ne lui avais encore rien dis à ton sujet, Su ...mais je dois avouer que tu as raison. " Il fit une pause et continua :

" Elle est chiante et autoritaire ...c'est vrai. " continua Edmund.

" Moi aussi je t'aime,Edmund ! " répondis-je.

Je me retournai , pour voir Edmund et Dédé quand je dis cela. Je remarquais aussi qu'il se tenait la main. J'en était sûr ! Dédé et Edmund Sortaient ensemble.

"Su, as-tu une idée du pourquoi nous sommes là?" demanda mon frère

" Je n'en ai aucune idée. Peut-être parce que Peter et Lucy ne savent pas très bien dirigé Narnia ... Mais cela m'étonnerai. Aslan doit surement nous avoir appelé pour nous donner une mission ... "

Je regardais devant moi et là , je vis l'endroit tant attendu ...

Effectivement, devant eux s'étendait maintenant la ville de Béruna. De la petite colline où ils s'étaient arrêtés pour admirer le paysage, on pouvait voir les vieux remparts de la ville et de nombreuses cheminées d'où s'échappaient une douce fumée claire. Les portes de la ville étaient grandes ouvertes et beaucoup de gens sortaient et entraient de la ville, certains avec des chariots remplis de d'objets ou de nourriture, sûrement à vendre.

Dédé trouvait cela merveilleux : on aurait dit une vieille petite ville Moyen-Ageuse ! Elle n'en croyait pas ses yeux... Mais pour l'instant, à part sa petite aventure sur la falaise, elle ne trouvait pas que Narnia soit vraiment différent de chez elle. Pas de créatures surnaturelles en vue, pas de signe de lion ou de sorcière... Elle en était là de ses réflexions quand ils reprirent la route et se dirigèrent vers la ville.

La jeune fille tenait la main d'Edmund dans la sienne, sans éprouver la moindre gêne par rapport à ce que pourrait penser Susan. Elle avait l'impression que la soeur de son ami avait deviné leur relation, et elle lui était reconnaissante de ne pas trop poser de questions. Pour le peu qu'elles se connaissaient, Dédé appréciait bien Susan. Evidemment, se faire sauver la vie par autrui, ça rapproche !!

Ils arrivèrent enfin devant les portes, juste devant un marchand dont le chariot était rempli de poules qui coquetaient bruyamment. La file de gens qui entraient était plutôt dense, et bientôt les trois jeunes gens se retrouvèrent assez prêt pour entendre leurs conversations. Le marchand de poules parlait avec une petite dame qui tenait un bébé dans ses bras et qui était accompagnée d'une petite fille d'environ cinq ans.

Ce qu'on a pu avoir peur, vous savez, monsieur! disait la femme, Après la Deuxième Guerre, on pensait avoir tout vu, mais non ! Des bêtes énorrrrmes ! Comme des... des gros chiens de plus de 6 mètres de haut, et qui se tiennent sur leurs pattes arrières! Oui monsieur, je les ai vu, je le jure sur ma vie, et sur celle de mes filles aussi! Et une gueule!! Une gueule énorrrrrrme, avec des dents monsieur! des canines grosses comme des pieux ! On a eu de la chance, nous autres, on était assez loin, mais elles ont détruit la petite chaumière près de la rivière, vous savez ? là où habitait la vieille Marta... on n'a plus de nouvelles d'elle d'ailleurs, la pauvre... elle doit être encore sous les décombres, la pauvre vieille Marta... ça c'est sûr, elle a rien vu venir, elle ! Mais j'avais jamais vu ces bestioles là, jamais ! Mon mari non plus, et personne d'autres !

Les rumeurs étaient donc vraies, la coupa le marchand, De nouvelles créatures ont envahi Narnia ! Pour l'instant, on dit que ces créatures de s'approchent pas des villes, voilà pourquoi tant de monde se réfugie ici, à Béruna...

Oui, c'est bien ce que j'ai entendu aussi, c'est pour ça que nous sommes là....

Dédé ne savait pas si les deux autres avaient entendu, mais elle trouvait cette situation particulièrement étrange, même à Narnia. Peut-être était-ce la raison pour laquelle ils avaient été appelés ??
Elle se pencha légèrement en arrière et chuchota, de manière à ce que seuls Edmund et Susan puissent entendre :

Vous avez entendus ça ?? ça veut dire quoi à votre avis ?

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[HJ : voilà, pour plus de "fluidité" j'ai supprimé nos HJ précédents]

Effectivement j'avais entendu et mon regard s'assombrit quelque peu en apprenant la nouvelle. Je réfléchi quelques instants en fronçant légèrement les sourcils et en me mordillant la lèvre, tout en marchant. L'idée de risquer encore une fois de perdre Dédé ne me plaisait pas, ni même de perdre ma soeur ...mais si Aslan nous avait appeler, nous devions le chercher ...et peut-être qu'il serait justement à l'endroit où cette Martha devrait se trouver.

Je m'arrêta puis releva mon regard vers les filles.

-Nous devrions aller à cette chaumière. Quelque chose me dit qu'Aslan voudrait que nous y allions.

mais j'étais incertain et anxieux et cela devait paraître car je n'arrêtais pas de serrer et desserrer la main de Dédé. Un tique que je ne serais pas prêt de perdre.

Je regarda autour de moi, essayant de trouver une réponse et soudain une idée me vint à l'esprit.

-Su, avant tout il est impératif de nous protéger ...Je ne voudrais pas qu'un de ces chiens s'en prennent à vous et vous broient sous mes yeux. Je ...je m'en voudrais trop ...

et je me grattais le bras de ma main libre.

-Nous sommes connus ici ...Un marchand pourrait nous donner les armures qu'il nous faut, n'est-ce pas?

et je la questionna du regard. Nous étions Roi et Reine ...C'est évidant qu'ils devraient accepter de nous céder quelques unes de leurs fournitures pour le bien du peuple, qui plus est!

-et ...du même fait ...nous pourrions aller nous changer ...

et je regarda avec un sourire en coin les vêtements de Dédé et de ma soeur qui étaient devenus en lambeaux suite à l'accident de la colline.

Moi aussi j'avais entendu ... Et moi aussi je trouvais cela bizarre.

"Nous devrions aller à cette chaumière. Quelque chose me dit qu'Aslan voudrait que nous y allions." dit mon frère.

"Tu as raison, il vaut mieux ... Je n'imagine tout de même des chiens sur des pattes Avec des canines comme des pieux ... Quoique ... A Narnia, tout est possible pas vrai ? Et pis si Aslan est là ! Ce serait génial ! " dis-je en souriant

"Su, avant tout il est impératif de nous protéger ...Je ne voudrais pas qu'un de ces chiens s'en prennent à vous et vous broient sous mes yeux. Je ...je m'en voudrais trop ..."

"Il est aussi important qu'on retourne aux plus vites à Cair Paravel ... Peter et Lucy doivent être au courrant mais tout de même ... Philippe est là-bas ainsi que ton épée et moi ... mon arc et ma trompe ... " lui répondis-je

"Nous sommes connus ici ...Un marchand pourrait nous donner les armures qu'il nous faut, n'est-ce pas?" "et ...du même fait ...nous pourrions aller nous changer ... "
dis mon frère

" Oui ! A nous les belles robes ... Et les cottes Et on prendra des chevaux ici en attendant d'avoir les nôtres. Quand à Dédé , tu iras sur un cheval avec Ed ... Tu y seras en meilleur sécuritée." continuais-je

"Edmund t'as aussi dit que j'étais une fille qui prévoyait tout à l'avance ?" dis-je en rigolant.


J'avais peur et j'étais impatiente en même temps ... Peur, car je ne savais pas quelle nouvelles aventures allaient nous arriver à présent ... Et impatiente d'être complètement revenue à Narnia ... C'est à dire les armures, les chevaux, les châteaux , tout ! Mais allais-je être de nouveaux accepté parmi les Narniens ? J'avais un peu peur de cela.

Ils finirent donc par passer devant le garde pour entrer dans la ville. Ce dernier les regarda intensément, comme s'il avait l'impression de les avoir déjà vus quelque part, mais qu'il ne parvenait pas à se souvenir d'où... Mais il ne fit aucun commentaire, ni sur leurs vêtements sales et déchirés, ni sur les regards que Dédé portait autour d'elle.
En effet la jeune fille était curieuse de tout, elle ne voulait pas en rater une miette. Elle se sentait comme le devoir de tout enregistrer avec ses yeux : chaque mur, chaque échoppe, chaque habitant, afin qu'elle s'en souvienne pour toujours. Elle avait tellement peur que tout ceci ne soit qu'un rêve, que tout disparaisse d'un moment à l'autre, comme cela avait déjà été le cas...

Alors qu'Edmund et Susan discutaient armement, Dédé semblait faire renaître tous ses sens : son odorat, qui sentait le bon pain frais ou les balcons de fleurs; sa vue bien sûr, avec toutes ces couleurs que portaient les gens sur leurs vêtements; son ouïe qui écoutait les bribes de conversation de ces gens qui ne faisaient rien de plus simple que vivre, le brouhaha des "Tiens, salut, comment ça va ?" "Hé, tu connais pas la nouvelle ?" "Et ta soeur ?" "Deux petits porcelets ! Deux petits porcelets pour pas cher!!" "Achetez mes épices !" "Il est pas frais mon poisson ?? Comment ça, il est pas frais mon poisson ??" "Pardon, pardon, excusez-moi, pardon..."

La foule commençait à être dense et Dédé se rendit compte que, malgré cela, les bribes de conversation commençaient à s'estomper, et doucement, un silence gênant s'installait. Les gens ne parlaient plus, mais chuchotaient entre eux, en regardant les trois nouveaux venus. Est-ce qu'ils s'étaient rendus compte de qui ils étaient ? Du moins, pour deux d'entre eux ?

Soudain, un homme à forte carrure, qui portait une épée fendit la foule et se jeta sur eux. Dédé faillit se mettre à crier, et elle eut un petit mouvement de recul, mais l'homme ne les attaquait pas : il planta son épée dans le sol, juste devant les pieds de Susan, mit un genou à terre et proclama d'une voix forte :

Ma reine, Susan, mon roi, Edmund... Nous sommes honorés de vous retrouver dans notre humble ville... Cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu de nouvelles de vous, et croyez-moi, nous ferons tout pour vous satisfaire, dans quoique ce soit que vous nous demanderez... Je suis Hachor, le forgeron, pour vous servir...

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[HJ : Clémence, n'hésite pas à créer de nouvelles interactions pour faire avancer l'histoire, et pas seulement répondre à toutes les paroles des précédents posts (on ne fait ça que si ça paraît vraiment nécessaire, si ça bloque la compréhension de l'histoire... sinon ça risque de ralentir, et au final, on n'avance pas) ]

Un grand homme vint se poster devant moi. Au début, j'eus un peu peur car il sortit son épée et se jeta sur nous. Mais juste au dernier moment, il planta son épée dans le sol, devant mes pieds.

"Ma reine, Susan, mon roi, Edmund... Nous sommes honorés de vous retrouver dans notre humble ville... Cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu de nouvelles de vous, et croyez-moi, nous ferons tout pour vous satisfaire, dans quoique ce soit que vous nous demanderez... Je suis Hachor, le forgeron, pour vous servir..." dit l'homme, qui s'appelait Hachor.

" Merci à toi, Hachor. Je vous en prie, relevez-vous donc ! " dis-je, avec un énorme sourire.

" Connaissez-vous un endroit, où l'on peut se procurer des habits, mes compagnons et moi-même ? Car les nôtres sont un peu en lambeaux. " rigolais-je

" Bien sûr, votre Altesse. Ma femme vous en donnera. Ils ne sont pas royaux, je m'en excuse. Quant au Roi Edmund, je vous donnerais quelques de mes accoutrements particulier. Ils seront un peu grand, et j'en suis navré. " me répondit Hachor

" Ooh ! Mais ce n'est rien, brave monsieur ! C'est déjà bien gentil à vous de nous donner des habits. Pas vrai, Ed ? " répondis-je

" Suivez-moi,vos majesté ! " dit Hachor

" Attendez, s'il-vous plait, Hachor. J'aimerais dire quelques chose. "

Quand j'ai dit cela, Hachor était déjà partit vers sa maison, mais il se ravisa et revint vers nous. J'élevais un peu la voix, car je voulais m'adresser à toute l'assemblée. Pendant que nous discutions, tout le monde s'était tu et arrêté , pour nous écouter.


" Mes chers amis ! Tout d'abord, j'aimerais vous dire merci d'accepter de nous accueillir dans cette belle et chaleureuse ville. Et soyez sur , que nous sommes ravis d'être de retour à Narnia. Mais j'aimerais vous présentez quelqu'un. "

Je me tut quelques instant, regardant l'assemblée avec insistance. Puis, je me dirigeais vers Dédé, et lui prit la main.

" Jte l'empreinte deux secondes " murmurais-je à Ed.

" Je vous présente Dame Dédé. Une de nos plus grande amies. Si pas la. Alors je vous demanderais, en tant que bon Narniens , de l’accueillir avec chaleur. "

Au moment où j'eus terminé ma phrase, tout l'assemblée de Narniens commença à applaurdir et à crier << Vive Dame Dédé ! >>

" Nous pouvons y aller, Hachor. " dis-je avec un sourire


Nous marchions pendant 10 bonnes minutes, mais cela ne nous épuisa point.


" Nous voilà arrivés ; vos Majestés. " dit Hachor

Nous arrivâmes près d'une petite chaumière ou sortait de la cheminée une fumée blanchâtre.

" Comme c'est joli ! " dis-je avec émerveillement.

Nous entrâmes dans la petite chaumière , où nous vîmes une femme rousse au cheveux ondulé ( qui lui tombaient jusqu'à la taille ) qui cuisinait. Quand elle nous vit, elle poussa un petit aigus , laissa tomber sa poêle à terre.

" Vos majesté, dit-elle avec un sourire gêné, je suis si embarrassé ... Je ne m'attendais pas a voir le jour où vous viendriez chez moi. Je .. je vais nettoyer tout cela. "

" Laissez donc, ma chère, je vais le faire, dit Hachor , pourriez-vous plutôt allez donner des habits à nos prestigieux invités ? " demanda Hachor

" Oui, bien volontiers ! " répondit cette dernière , en s'en allant vers une autre pièce

" Oh, avant tout de chose, c'est ma femme, Rosalia , elle est très hospitalière et gentille, mais elle est très gênée, ne vous étonnez point."

Nous nous en allâmes dans la direction que Rosalia avait prise, et nous donna de somptueux vêtements. Une rôbe blanche et bleue ornée de fleur pour Dédé, des habits de preux chevalier pour Edmund, et une robe rouge et or pour moi.

" Oust, Edmund, Oust ! On ne veut pas de toi ici, c'est réservé aux gentes dames ! " dis-je en rigolant.
Quand soudain , la terre trembla et nous fîmes tous tombé à terre.

Weohnata se laissait porter par le vent. Sous ses ailes, elle sentait l'air frais-doux qui flottait aux environs des rivières. Au-dessus d'elle, le soleil brillant-aveuglant était haut dans le ciel. Avec un soupir de bien être, la jeune dragonne ferma les yeux et profita d'un courant d'air pour monter un peu plus haut, droit vers les quelques petits nuages blancs perdus dans le ciel. Aujourd'hui, elle n'était pas pressée.

Soudain, elle sentit la présence agitée-confuse des humains, qui semblaient acclamer quelque chose. Weohnata grogna et, d'un puissant coup d'ailes, amorça un virage serré pour se stabiliser presque perpendiculairement au sol. Ses yeux bleus azur perçants se fixèrent sur la source du bruit : un grand groupe d'humains rassemblés autour d'une petite chaumière. Weohnata se demanda comment ils pouvaient encore bouger serrés comme ils l'étaient dans une si petite ville. Les humains étaient vraiment étranges parfois.

Puis Weohnata comprit pourquoi ils poussaient ces exclamations frénétiques : trois personnes, deux filles et un garçon, étaient debouts devant l'entrée de la chaumière. La jeune dragonne plia légèrement son aile droite, aussitôt, son corps bascula doucement sur le côté et elle vola discrètement un peu plus près. De là, elle pouvait sentir les odeurs. Elle s'apprêtait à humer celles des trois personnes quand elles entrèrent dans la chaumière. Aussitôt, le silence ce fit et le groupe se dispersa.

Sa curiosité poussait Weohnata à descendre rendre une petite visite à ces jeunes gens. Elle plongea en avant, donna trois grands coups d'ailes, puis les replia. Elle prit immédiatement de la vitesse et ne se soucia pas du sifflement que provoquaient ses ailes en fendant l'air : elle serait déjà arrivée avant même que les humains ne se tournent vers elle.

A quelques mètres du sol, elle déplia ses ailes qui claquèrent sous le choc, et elle se laissa tomber au sol avec un "BOUM !"retentissant. Elle releva l'encolure et souffla un petit jet de feu azur de ses naseaux, histoire de bien faire comprendre qui elle était pour ceux qui n'avaient encore jamais entendu parler de dragons. L'effet fut immédiat : bientôt, la ville résonna des cris des humains qui couraient dans tous les sens.

Lorsque la foule en délire avait hurlé son nom, Dédé s'était sentie rougir de la tête aux pieds. Elle se sentait à la fois mal à l'aise et heureuse d'être acceptée par les Narniens et par Susan. Elle aurait voulu lui reprocher d'avoir lancé les "dames Dédé" mais elle ne savait pas comment s'y prendre, à cause de son côté reine et de surtout de son côté "soeur-de-petit-ami-que-je-viens-de-rencontrer-et-qui-m'a-déjà-sauvé-la-vie-au-bout-de-cinq-minutes".
Rouge comme une tomate, elle laissa donc faire la foule et sourit à autant de gens qu'elle le pouvait, pour les remercier de leur gentillesse.

Ils rencontrèrent ensuite Rosalia, la femme du dénommé Hachor, qui leur offrit de magnifiques robes, ce qui n'était pas du luxe vu l'état de leurs vêtements terriens.

Dédé eut à peine le temps d'enfiler la sienne que la terre trembla et que des cris retentirent. Tous se ruèrent à l'extérieur : des gens en provenance de la place où ils se trouvaient à peine 15 minutes auparavant hurlaient d'épouvante :

- AAAAAAAAARGH, UN DRAGOOOOOOOOON !!!

-Nous sommes maudits!! Qu'Aslan nous vienne en aide !

Devant toute cette détresse, Dédé sentit son coeur bondir de peur : un dragon ? Elle eut soudain l'impression que Narnia était tel que derrière chaque brin d'arbre se trouvait une nouvelle surprise, bonne ou mauvaise, agréable ou dangereuse. Elle s'agrippa au bras d'Edmund, comme pour se rassurer, alors qu'un petit garçon courrait vers eux et trébuchait sur une petite pierre.[/i]

- Roi Edmond, Reine Susan, Dame Dédé, dit-il en pleurant sauvez-nous ! Mon roi, sauvez-nous !

Déjà, des hommes commençaient à rassembler quelques armes de fortune (fourche, hache, gros couteau à viande...) pour tenter de combattre la bête.

" Oust, Edmund, Oust ! On ne veut pas de toi ici, c'est réservé aux gentes dames ! " dit Susan.

Cette remarque fit rire un instant Edmund mais soudain, la terre trembla sous leurs pieds, ce qui les fit trébucher et tomber au sol presque en même temps. Il senti Dédé s'accrocher à lui pour se rassurer, et il l'attrapa en l'attirant vers lui pour la protéger. Des gens hurlaient et criaient UN DRAGON!!! ... Nous sommes maudits!! Qu'Aslan nous vienne en aide !

Sentant le danger arriver à grand pas, il se releva au moment où un gamin couru vers eux en trébuchant à son tour et en leur demandant de les aider. N'aimant pas l'idée qu'un enfant soit seul dans une pareil situation, il lui prit la main et le confit à Susan qui avait toujours eu plus le tour que lui avec eux. Il était certain qu'elle allait bien en prendre soin. Les mômes ne le dérangeait pas, seulement, il n'avait jamais été un frère remarquable, faisant souvent dans le passé, pleurer Lucy, sa petite soeur pour son simple plaisir égoïste.

Dédé toujours à son bras, il la regarda d’un air inquiet, lui mit les deux mains sur les épaules et lui dit «Stp, reste ici, je vais voir à l’extérieur! ...Ne fais pas de connerie!» Il savait que ses propos pouvait blesser sa copine, seulement, il tenait trop à elle pour encore une fois risquer de la perdre. Il préférait aller voir en personne, seul, avant de la laisser sortir à son tour.

Il la regarda et dans ses yeux, sa peur et son amour se déchiraient ensemble. Il l’embrassa alors passionnément avant de tourner les talons rapidement en s’emparant d’une épée qui se trouvait accrochée au mur et passa le seuil de la porte en la refermant derrière lui.

Ce qu’il découvrit le stupéfia ...

Weohnata poussa un long soupir. Les humains étaient vraiment trop déprimants. Devant elle, il y avait deux groupes : ceux qui couraient partout en criant si fort qu'ils pourraient réveiller des morts, et ceux qui rassemblaient ce qu'ils pensaient être des armes et qui, apparemment, espéraient se débarasser d'elle avec leurs joujous. Un homme se faufila près d'elle, et la dragonne, ne voulant pas trop le traumatiser -même si un bon coup de griffes lui aurait fait le plus grand bien-, appela le feu-de-ses-entrailles. Un grondement sourd et menaçant s'éleva de sa gorge, son encolure et sa tête s'illuminèrent d'une lumière azur, et elle déferla deux colonnes de feu parfaites de ses naseaux, juste à côté de l'humain qui devint très pâle. Finalement, il se joignit au groupe des excités qui couraient toujours partout.

Weohnata observa alors les alentours : un petit de groupe de personnes était rassemblé près de la chaumière ou étaient entrés les trois humains quelques minutes plus tôt. Leurs plaintes avaient au moins servi à quelque chose : le jeune homme ressortit, une épée à la main. "Il ne compte quand même pas se mesurer à moi ?" Se demanda Weohnata avec un grognement offensé. "Je n'ai pas envie de brûler quelqu'un aujourd'hui. Mon feu est trop précieux pour quelques imbéciles".

Un autre humain s'approcha. Weohnata rugit, et sa queue fouetta l'air pour aller frapper de plein fouet une maison qui s'écroula. "C'est pas vrai, ils sont débiles ou quoi ? Il veulent vraiment finir en bouillie ?" La dragonne ouvrit la gueule et rugit une deuxième fois pour bien leur faire comprendre qu'ils ne devaient en aucun cas s'approcher d'elle, puis elle parla à haute voix pour les idiots qui n'auraient toujours pas compris :

"Approchez-vous encore une fois et je vous transforme en cendres ! Mon but premier n'est pas de détruire votre ville, alors si vous pourriez vous calmer un peu et vous la fermer, ce serait agréable !"

Edmund me donna un petit garçon, et je sus qu'il voulait que je m'en occupe. Mais je ne pouvais pas le laisser aller voir ce dragon seul. Déjà qu'il avait laissé Dédé là, alors je pense qu'une aide venant de ma part serait la bienvenue ...

" Viens ! " dis-je au bonhomme.

Je quittai la pièce en lui prenant la main et alla vers la cuisine, où j'avais aperçu une porte. J'espérais que s'était une cave; car là, je pourrais réfugier le petit. Quand nous fûmes arrivé dans la cuisine, je cherchais la porte des yeux. Je la vit presque tout de suite, car elle était ornée d'inscription que je ne comprenait malheureusement pas - surement des Runes. J'ouvrit la porte et me précipita dans les escaliers, le petit tenant fortement ma main. Il y faisait très froid.

" Tu vas rester ici, en sécurité, reste-là en attendant, je vais vite te faire un petit coin pour que tu n'attrapes pas froid. "



J'ai de la chance, en tant que ménagère et autres, je sais vite faire des petits coin douillet. De plus que je n'aimais pas que les enfants soient mal installés.
Je dénichais un matelas, que je mis dans un coin. Un drap en duvet, que je mis sur le matelas. Puis je pris un oreiller et trois couvertures que je mis sur le lit. Pour faire cela, j'ai pris moins d'une minutes. Je pris un tabouret que je mis à côté du lit et posa une chandelle dessus. Comme cela, j'étais rassurée pour le petit.

" Viens là-dessous ! Et ne sors pas de cette endroit avant qu'on ne viennent te chercher. "

Mince !Et si il avait faim ? Je vis une armoire, je me précipita vers elle et ouvrit. Ouf ! Il y avait suffisamment de nourriture et boissons pour un mois entier.

" Si tu as faim, il y a manger dans cette armoire ! On reviendra vite et ne bouge SURTOUT PAS de cette cave ... "

Je me redirigeais vers l'escalier quand le petit parla.

" Votre majesté ... Merci. " disait le petit, d'une voix tremblante. On voyait qu'il avait peur.

Je lui souris et m'en alla. En passant, je vis un arc à flèche avec son carquois. Je le pris, car s'était l'arme que je pratiquait depuis ma toute première arrivée à Narnia. J'allais dehors, retrouver mon frère qui était face au dragon. Je saisis une flèche de mon archère et la plaça sur mon arc.

Approchez-vous encore une fois et je vous transforme en cendres ! Mon but premier n'est pas de détruire votre ville, alors si vous pourriez vous calmer un peu et vous la fermer, ce serait agréable !


"Qui êtes-vous ! Et que faites-vous ici, si ce n'est pour détruire cette ville ?! " criais-je pour me faire entendre parmi la foule.

Je tirais tout doucement la corde de mon arc , ne sachant pas si s'était une ennemie ou pas. J'hésitait, puis finalement, lui tirait une flèche dans la patte. Je savais que cela ne lui ferait rien, mais s'était juste en guise d'avertissement.

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[Sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que c'est nul.]

Dédé reçut comme un coup de fouet les paroles d'Edmund «Stp, reste ici, je vais voir à l’extérieur! ...Ne fais pas de connerie!»... Ne pas faire de conneries ??? Quoi, elle avait l'habitude de faire des conneries ?? Du genre, quoi ? Tomber du haut d'une falaise ?!

Intérieurement, elle rageait. Elle était là, elle aussi, à Narnia ! Et ce n'était sûrement pas pour rien ! Ce n'était pas à Edmund - au garçon - d'endosser toutes les responsabilités et de prendre tous les risques, ça NON !

Toutefois, elle devait s'avouer qu'elle n'avait aucune idée de comment battre un dragon, et qu'elle ne savait pas vraiment comment se rendre utile. Indécise, elle regarda Susan prendre soin du petit garçon puis, alors que la jeune fille prenait son carquois, elle la suivit au dehors.

.....si vous pouviez vous calmer un peu et vous la fermer, ce serait agréable !

C'était la première fois que Dédé voyait un dragon, et son coeur battait à tout rompre. Sans arme, elle continuait néanmoins à s'approcher et parvint bientôt à hauteur de Susan.

*Agréable ?? Je ne suis pas une experte en dragon, mais j'ai comme l'impression que celui-là ne se prend pas pour n'importe qui, et qu'il se moque un peu de nous : c'est lui qui vient nous parler de quelques chose d'agréable quand il détruit tout un quartier de la ville et apeure de pauvres gens!*

Elle allait répliquer quand Susan s'en chargea :

Qui êtes-vous ! Et que faites-vous ici, si ce n'est pour détruire cette ville ?!

Dédé serra les poings, comme pour se donner du courage, mais aussi pour montrer qu'elle n'avait plus peur : un Roi et une Reine de Narnia étaient à ses côtés, il n'y avait plus aucune raison de s'inquiéter. Elle était prête.

---

[HJ] Meuuuuuh non, qu'est ce que tu dis ! si tu n'es pas satisfaite de ce que tu écris, tu n'écris pas et puis c'est tout! mais faut avoir une bonne raison pour ça, et là franchement, j'en vois pas... Chacun écrit comme il veut, ce qu'il veut... faut que ça reste un plaisir, et ya pas de nul ou de moins nul, enfin dans ton cas !
Pour ma part là, je ne considère pas ce que j'ai écrit comme nul, juste que ça sert pas à grand chose, mais je voulais répondre avant de partir, même si je ne fais pas avancer l'histoire[/HJ]

Weohnata observa avec amusement la flèche rebondir sur ses solides écailles. Elle poussa un long soupir, cassa la flèche tombée au sol d'un petit coup de griffe, et elle se retourna vers la maison qu'elle avait détruite. "Allez, un petit effort", se dit-elle en approchant son nez des gravats. Elle tendit un peu plus l'encolure, et dés qu'elle toucha le tas de débris, il y eu un grand flash bleu azur, et deux secondes plus tard, la maison était reconstruite, en parfait état. La famille d'humains qui pleuraient leur habitation perdue quelques instants plus tôt sourirent jusqu'aux oreilles et s'inclinèrent devant Weohnata en signe de gratitude. La dragonne ne répondit que par un grognement distrait.

Elle prit son essort, se ramassant sur elle même, déploya ses ailes et poussa sur ses pattes arrières. Ses griffes creusèrent dans la terre, et elle s'éleva dans les cieux. En quelques puissants coups d'ailes, elle se retrouva assez en hauteur pour planer à la manière d'un aigle guettant une proie, en larges cercles autour du village. Elle tourna son regard vers le groupe des trois humains, et elle leur lança :

"Si vous voulez en savoir plus sur moi, retrouvez-moi près de la rivière !"

Sur ce, Weohnata plongea en avant, rasa le sol et frôla le toit de la chaumière, puis elle vira en direction du cours d'eau. Elle survola quelques instants les plaines herbeuses avant d'apercevoir le reflet brillant de l'eau. Elle se positionna alors à la verticale, ralentit sa chute vers le sol en incurvant légèrement les ailes pour les gonfler d'air, et elle se posa sur la berge humide de la rivière. Elle avala trois grandes gorgées d'eau, puis s'allongea dedans, se forçant à la patience, qui n'était pas son point fort, pour attendre l'arrivée des trois humains.

Dédé eut le souffle coupé lorsque le dragon s'approcha de la maison en ruine. Elle pensa tout d'abord qu'il allait terminer de la détruire, d'un coup de feu sortant de sa bouche ou en la frappant avec son crâne, l'une de ses énormes pattes ou sa queue.... Mais rien de tout ça ne se produisit. Au contraire, il arriva l'inimaginable : c'était la première fois (du moins dans ses souvenirs) que Dédé voyait réellement se produire un acte magique. Evidemment, ce genre de choses n'était pas inhabituel à Narnia, mais que pouvait-elle en savoir ?? Elle ne put donc s'empêcher de murmurer, emplie à la fois d'effroi et de fascination pour ce monde qu'elle ne connaissait pas :

Oooooh... Que... Comment ?

Éberluée, elle vit le dragon se relever dans les airs, sans prendre la peine de répondre à Susan. Elle eut de nouveau peur qu'il n'enflamme la ville mais voilà qu'il parlait de la rivière... et puis, aussi vite qu'il était venu, il repartit.

Lorsqu'il ne fût plus qu'un petit point noir dans le ciel, Dédé poussa un soupir de soulagement : elle ne se serait pas vraiment sentie de vaincre un dragon dès le premier jour de son retour à Narnia, il y avait quand même plus agréable comme comité d'accueil.
Malgré tout, la dernière phrase du dragon était intrigante et Dédé se demanda s'ils devaient ou non aller à la rivière. Elle regarda Edmund et Susan avec curiosité, dans l'espoir que l'un d'eux parlerait et prendrait une décision, mais ils n'en n'eurent pas le temps : à peine la dragon avait-il disparût que la forte voix d'Hachor se fit entendre par-dessus le brouhaha des villageois inquiets :

Par ici !! De l'aide !! Vite !! La maison s'est effondrée sur le vieux Severus !!

Tous accoururent vers l'endroit d'où provenait la voix. En effet, même si le dragon avait réparé la maison, il y avait eu des dégâts et une poutre était tombée sur un vieil homme (le dénommé Severus donc). Celui-ci était allongé sur le dos, une main posée sur son ventre où une grosse plaie laissait s'échapper tout le sang du malheureux.
Dédé poussa un cri et plaque une main contre sa bouche, en fermant les yeux. C'était également la première fois qu'elle voyait la mort d'aussi près, que l'on soit à Narnia ou pas. Mais que pouvait-elle faire ?

Prise d'un soudain élan, la jeune fille s'agenouilla auprès du vieil homme, entouré de tous les habitants présents qui priaient en silence. Ne sachant pas vraiment que faire, elle serra dans la sienne la main qui recouvrait la blessure et sentit les larmes lui monter aux yeux.
Le vieil homme avait les yeux fermés maintenant, et sa respiration était faible, très faible... trop faible... Au moment où il allait pousser son dernier soupir, Dédé éclata en sanglots. Elle se sentit stupide d'agir ainsi, de ne pas pouvoir se controler... Elle était en rage contre elle-même, d'être à ce point si sensible pour cet homme qu'elle ne connaissait pas et qu'elle voyait pour la première fois...

Et puis, elle entendit quelqu'un faire : Oh, regardez ! Regardez la blessure !
Dédé sécha ses larmes et regarda la blessure, comme toutes les personnes présentes.
Ses larmes avaient coulées le long du corps du vieil homme, jusqu'à atteindre la blessure... qui soudain s'était illuminée d'une douce lueur bleuâtre... lentement, le sang avait arrêté de couler et une cicatrice commençait déjà à se former... Puis, sous les yeux sidérés des spectateurs, le vieil inspira un grand bol d'air et se remit à respirer, faiblement, mais régulièrement.

C'est un miracle ! cria quelqu'un.

C'est cette fille qui a fait cela ! C'est Dédé ! Elle a un don du ciel !

Alors que certains commençaient à l'enlacer et à chanter ses louanges, Dédé ne comprenait pas ce qui venait de se produire.

Je... je n'y suis pour rien, tenta-t-elle pour sa défense, Je n'ai rien fait, je n'ai pas fait exprès... J'ai juste...

*Pleuré ?? J'ai juste pleuré et mes larmes ont touché la blessure mortelle de cet homme... Aurais-je donc un pouvoir ? Le pouvoir des larmes... Lagrima....*

Elle ne savait pas, le terme "Lagrima" s'était imposé à son esprit comme une évidence... Mais elle ne savait pas ce qu'il signifiait : était-ce la description de ce mystérieux et soudain pouvoir ? Un nom de lieu, d'une personne ? Elle avait l'impression qu'elle aurait dû le savoir, et elle aurait aimé pouvoir y réfléchir au calme mais les habitants étaient maintenant tous après elle, éclipsant leur roi et leur reine, et ils lui demandaient tous de leur serrer la main, ou s'ils pouvaient la serrer dans leurs bras.

N'ayant pas l'habitude de se retrouver le centre de l'attention, Dédé chercha vite un moyen d'échapper à ses nouveaux fans. Elle chercha le regard d'Edmund dans la foule, réussit à se frayer un passage jusqu'à lui et lui demanda timidemant, ainsi qu'à Susan :

Ne croyez-vous pas... Ne devrait-on pas aller à la rivière, voir ce que nous veut ce dragon ? Il va bientôt faire nuit et... je... je ne sais pas... Allons-nous à la rivière ?

Tout cela s'était passé si vite que Susan n'eut à peine le temps de comprendre que le dragon s'était déjà envolé. Puis elle vit le vieil homme sur le ventre, la poutre sur son dos, Dédé allant auprès de lui et le guérir, grâce à ses larmes.

C'est fabuleux dit Susan dans un souffle, émerveillée.

Ne croyez-vous pas... Ne devrait-on pas aller à la rivière, voir ce que nous veut ce dragon ? Il va bientôt faire nuit et... je... je ne sais pas... Allons-nous à la rivière ? dit timidement Dédé

Pas tout de suite, nous allons d'abord retirer cette poutre de ce pauvre homme. Ed, viens avec moi.

Susan s'avança aux milieu de tous ces gens et cria :

Je suis d'accord que ce qu'à fait notre amie est fabuleux, un miracle. Mais aidez-nous à soulevez cette poutre de Severus. Seule, je n'y arriverais pas.

Susan se dirigea vers le vieux, et essaya de soulever la poutre - en vain-. Quelques villageois, la plupart étaient des hommes, vinrent aidés Susan à soulever la poutre. Après une dizaine de minutes d'efforts intense, ils arrivèrent à soulever la poutre et sortir Severus de là.Susan se re-dirigea vers Dédé et lui dit :

Maintenant, nous pouvons allez à la rivière. Mais d'abord , nous allons emprunter des montures. Hachor, mon brave, pouvez-vous venir s'il-vous-plait ?

L'homme s'avança vers nous.

Plait-il, votre Grâce ?

Nous vous demandons un dernier service, mon ami. Auriez-vous des chevaux pour nous ? Un homme du palais viendra vous les ramener, et pour récompenser votre loyauté, nous vous donnerons des pièces d'or.

Bien évidement votre Majesté. Et merci pour tout.

Hachor revint avec trois chevaux. Un noir, un brun , et un blanc. Je montais sur le brun, et m'en allait à la rivière.

Weohnata attendait toujours à la rivière, confortablement allongée dans l'eau, l'air parfaitement calme, alors qu'elle bouillait de rage. Elle avait attaqué ce village, oui, mais elle avait réparé les dégats. Et cela faisait trop longtemps qu'elle patientait. Elle gronda. Les poissons, les petits rongeurs et les oiseaux qui s'activaient autour d'elle s'enfuirent précipitemment. La dragonne se leva et étendit ses ailes. "Ah, ils m'ignorent ! Très bien, ils l'auront cherché !"

Weohnata s'élança dans le ciel et rugit, de plus en plus fort au fur et à mesure qu'elle prenait de l'altitude. Elle laissa la rage l'envahir, prendre complètement possession d'elle, et elle adorait cela. Elle retrouvait sa vraie nature de dragon, se sentait maîtresse du monde depuis les cieux, et était crainte et respectée par ces imbéciles d'humains et d'animaux sans intelligence. De là où elle était, elle apercevait le village qu'elle avait attaqué. Il serait tellement plus beau s'il était décoré de sauvages flammes azur... Weohnata plongea en avant, guidée par son instinct et son désir de détruire. Elle atteint le village en quelques secondes, croisant au passage les trois idiots qui avaient fait la grosse erreur de l'ignorer et qui en paieraient le prix. Mais d'abord, le village.

Ouvrant la gueule, elle déversa un flot de flammes bleues sur les maisons. Elle savourait les hurlements des gens, le fracas des maisons qui s'effondraient et la magnifique couleur de son feu. Elle ne s'arrêtait pas, et le feu ne cessait de brûler à chacun de ses passages. Si elle avait pu rire comme les humains, elle l'aurait fait volontiers. A la place, elle s'immobilisa au-dessus du village en ruines et elle rugit de victoire.

Weohnata jeta un regard en arrière. Les trois humains étaient toujours sur leur chevaux, leur chevaux à la chair toute fraîche, l'air en parfaite santé. Légèrement grillés, ils seraient délicieux. La dragonne se lança en avant, plana autour d'eux en grands cerles paresseux, se rapprochant progressivement du sol pour ne pas effrayer les animaux. Si ils partaient au galop, elle aurait plus de mal à les emporter dans ses serres sans leurs cavaliers. Inutile de transporter des poids morts. Elle fit tomber la première cavalière, celle qui l'avait attaqué avec son arc, d'un coup de patte, fouetta la deuxième avec ses ailes, et désarçonna le garçon d'un grand coup de queue. Elle se demanda pourquoi elle avait fait attention à ne pas les tuer ou les blesser trop gravement. Secouant la tête pour chasser cette question sans importance de son esprit, elle saisit les chevaux dans ses griffes, et repartit sans un regard en arrière vers la forêt d'où elle était partie.

Weohnata eu l'impression que son voyage dura seulement quelques minutes. Encore possédée par sa rage, la magie coulant dans ses veines depuis sa naissance lui donnait une immense réserve d'énergie. Elle n'avait pas cessé de battre des ailes, et pourtant, ses muscles ne la faisait aucunement souffrir, elle ne sentait pas même une petite brûlure. Autour des bois de l'Ouest, il faisait toujours nuit, mais l'aube se montrait lentement au loin. La dragonne survola la cîme des arbres, ayant pris soin avant de s'y aventurer de faire taire ses proies d'un petit coup sec de griffes dans leurs entrailles, pour éviter de se faire entendre par la bande d'illuminés qu'elle avait rencontré dans cette forêt. Elle n'avait aucune envie de les revoir à nouveau.

Weohnata aperçut un espace entre plusieurs arbres juste assez grand pour l'acceuillir. Elle laissa tomber les chevaux de ses serres et atterrit lourdement au sol, faisant trembler les arbres des environs. Elle s'allongea confortablement, débarassa son dîner de leur harnachement, et elle étendit ses ailes pour les envelopper autour des équidés morts. Cela cacherait efficacemment la lueur de ses flammes bleues. Elle entrouvrit la gueule, enflamma ses proies pendant plusieurs secondes, puis s'attaqua à elles, savourant leur viande juteuse.