R. R. R. « Rrrrr » | Présentation

ROWENA RHIANNON RIAGAN » Prénom & Nom ; Rowena Rhiannon, Riagan. » Âge ; 21 ans. » Groupe ; Cochez le groupe Anciens Narniens - Camp de la Sorcière - Telmariens Calormènes - Archenlandais - Neutre -Fils d'Adam ou Fille d'Ève -Visiteurs d'un Autre Monde. (Précisez lequel) » Métier - Occupation ; Alchimiste/Apothicaire (j'entends par là qui connaît les plantes, qui sait faires des potions/poisons/médicaments en tout genre), et guerrière lorsqu'il le faut (je préfère l'arc).

» Il n'y a pas grand chose à dire sur moi, sur ma vie. Je suis née à Narnia. Mon père est un guerrier de passage. Ou était, car j'ignore s'il est mort. Je ne connais même pas son nom. Ma mère s'appelait Eryna Riagan. Elle était apothicaire. Elle est décédée quelques instants après m'avoir nommée, après ma naissance. J'ai été élevée par sa soeur, Birgitte. Elle travaillait elle-aussi comme apothicaire. Elle m'a transmit sa science des plantes, des potions, etc... Mais j'étais très turbulente. Très énergique. Je ne pouvais tenir en place. Alors, grâce à l'argent mit de côté durant toute sa vie, elle a pu me payer une éducation. Pas complète, certes, mais j'étais très vive, aussi captiver mon esprit de cette manière suffisait déjà à m'apaiser, à m'empêcher de faire trop de bêtises.

Toutefois, ça n'a pas suffit éternellement. J'avais douze ans lorsque j'ai recommencé à vagabonder partout. Je suis un jour allée à la taverne du village toute seule. J'avais l'interdiction d'y aller normalement. Mais j'étais vraiment trop curieuse. J'ai été très bien accueillie. Les serveuses me faisaient rire, les piliers de comptoirs aussi. Et puis ILS sont arrivés. Les soldats. Ils revenaient d'une campagne particulièremen éreintante, dangereuse. Ils m'ont tout de suite fascinée. J'écoutais volontiers leurs histoires, avec des étoiles plein les yeux. J'ai vite été prise d'une irrépressible envie de les questionner, d'apprendre à me battre comme eux. Mais ils ont toujours refuser cette dernière faveur. Sauf un. Un vieux briscard qui avait connu les Guerres, mais qui n'était pas plein de suffisance contrairement à d'autres. Tous les après-midi, après mes quelques heures d'études, il m'entraînait. A monter à cheval, au départ, puis aux armes de corps à corps, mais aussi aux armes de jets et de tir. Je préfèrait nettement les arcs et arbalètes. J'y excellait. Néanmoins, je n'étais pas mauvaise en corps à corps. C'est juste la force qui me manquait. Même à force d'entraînement, en grandissant, j'étais toujours une femme, plus faible physiquement qu'un homme.

Puis vint le jour où ce soldat, Garett, m'annonça qu'il n'avait plus rien à m'apprendre. Il continua de me voir tous les après-midi à me raconter des histoires, mais je n'apprenais plus rien de nouveau. Et un jou, il est mort. Une crise cardiaque, durant la nuit. J'avais dix-sept ans. J'aidais ma tante à la boutique la journée, et je m'entraînais le soir. Garett m'avait offert un poignard, un arc, un carquois de flèche et une épée. Cette dernière était usée, mais elle me suffisait. L'arc, lui, était neuf. Ou presque. Il l'avait terminé deux mois avant de nous quitter. Pareil pour les flèches. Quant au poignard, c'était le sien. Celui qu'il avait utilisé pour se défendre maintes et maintes folis, alors qu'il était acculé. Je les gardais précieusement, ces armes dont la valeur sentimentale surpassais la valeur pécuniaire. Ma tante aussi se faisait âgée. Elle avait deux filles à qui elle avait aussi enseigné son art, à qui elle avait pu donner une éducation, comme moi. C'est elles qui reprendraient la boutique. Et elles ne m'aimaient guère. J'étais toujours la pièce rapportée, l'orpheline. Greta et Vera reflétaient parfaitement l'égoïsme et l'arrogance. Bon, je dois avouer que j'étais pas mal butée et orgueilleuse également, et je ne faisais pas non plus d'efforts pour me rapprocher d'elles.

Aussi, quand ma tante a rendu l'âme elle aussi, je n'ai pas cherché à m'imposer. Je suis partie. J'avais vingt ans. Cela fait un an maintenant. Je me suis concoctée ma réserve de plantes, j'ai volé pour manger lorsque je n'avais pas d'argent, j'ai réalisé des potions que j'ai vendues, etc... Je suis une solitaire. J'erre de villages en villages, de forêts en forêts. Je commerce beaucoup avec les Narniens, je n'ai aucuns préjugés. Mais je ne suis pas facile à approcher non plus. Pas parce que je suis méfiante -au contraire- mais parce que je suis assez... Disons que ma langue est aussi acérée que la pointe de mes flèches.

» Bon, comme évoqué dans mon récit précédemment, je ne suis pas facile à approcher. C'est pas de ma faute ! J'ai passé la plus grande partie de mon temps avec un vieux soldat ironique, acide, mais tellement généreux ! J'ai traîné dans les tavernes, etc... J'en ai appris des insultes. Je suis devenue assez cynique parfois, grâce à Garett, tout comme j'aime la solitude. Je ne suis pas du genre à me plonger dans un bain de foule, loin de là. Je tolère rarement plus de cinq personnes dans la même pièce que moi (sauf quand je suis à la taverne, où ça va, je supporte la cinquantaine de clients à l'aide de quelques verres). Au-delà, soit je deviens irritable et taciturne, soit je file, loin du monde. Je ne fuis pas. Je ne fuis jamais. Je... Prend de la distance pour éviter d'en tuer quelques uns.

Sinon, je ne suis pas du genre méfiante. Au contraire. Je fais très facilement confiance. Si on me trahis... Je suis très rancunière, et j'aime la vengeance. Je suis un peu... Coeur d'artichaut. Je m'attache très vite. Mais je m'en détache aussi vite, je m'en lasse. Il me faut de l'action, je dépéris s'il n'y a pas une quelconque rixe de taverne ou autre. Comme dit dans mon précédent récit, je suis énergique. Toujours partante pour une petite aventure, même s'il ne s'agit que d'aller chercher une plante rare pour une potion, etc... Et si, durant la recherche de cette plante rare, il y a des cris de détresse, mon côté impulsif me pousse à me jeter dans l'action.. Hé hé, c'pas pratique de vivre avec moi, et je suis bien mieux seule. Au moins, je peux rire aux larmes sans témoins. Non, non, pas pleurer. Rire aux larmes, abrutis ! Je ne pleure jamais. Ce serait vexant pour mon orgueil...