Kim-Ly Saïgo, Fille d'Eve, 100%

KIM-LY SAÏGO » Prénom & Nom ; Kim-Ly Saïgo » Âge ; 22 ans » Groupe ; Cochez le groupe Anciens Narniens - Camp de la Sorcière - Telmariens Calormènes - Archenlandais - Neutre -Fils d'Adam ou Fille d'Ève -Visiteurs d'un Autre Monde. (Précisez lequel) » Métier - Occupation ; Apprendre de nouvelles choses

» “Mon nom est Kim-Ly Saïgo. Mes amis m’appellent Kim. Pour vous, ce sera Mademoiselle Saïgo.”

Pour Mr et Mme Saïgo, qui n’arrivaient pas à avoir d’enfant, la venue au monde de leur fille, des années après avoir perdu tout espoir, fut le jour le plus heureux de leur vie. Pour eux, leur fille valait de l’or. Et dès la naissance, elle montra sa vigueur, sa force et son cri. Pour ces raisons, cet heureux couple nomma leur fille Kim-Ly, ce qui peut signifier Lion d’Or.

Au fil des années, Kim-Ly prouva que son prénom avait bien été choisi. Elle résista à une épidémie qui ravagea leur village alors qu’elle n’était toujours qu’un nourrisson. Elle survécu à la chute d’un arbre géant, comme on en trouvait beaucoup près de chez elle, alors que l’animal qu’elle voulait sauver, là-haut, succomba à ses blessures. Elle gagna même quand elle s’interposa entre trois garçons plus âgés qui se battaient. Oui, son prénom avait été choisi judicieusement et ses parents étaient comblés de bonheur. Mais ils se faisaient vieux, l’ayant eu tard. Kim-Ly n’avait que 8 ans quand son père les quitta. Sa mère le suivit un mois plus tard, folle de chagrin.

Ce fut un grand choc pour la petite fille qui n’avait que ses parents. Ils avaient vécu ensemble à l’écart d’un petit village où ils avaient un petit jardin pour pouvoir se nourrir. Elle connaissait donc de vue les habitants voisins où ils allaient chercher le strict nécessaire une fois au bout d’une lune comme du fil pour coudre mais sans plus. Même les garçons qu’elle avait séparés, et assommés par la même occasion, elle ne les connaissait que de cette fois-là.

Mais sur le mois que madame Saïgo survécut, elle parvint à trouver une bonne âme au village pour s’occuper de sa fille. C’est comme ça que Kim-Ly atterrit chez les Komarô. La bonne âme était la mère mais, ayant déjà beaucoup de travail avec ses 4 enfants, ne s’occupa pas fort de sa nouvelle pensionnaire. Cependant, elle était dans la famille d’un mois quand un évènement important survint. Du moins, important pour son avenir.

Kim-Ly se trouvait dans la petite cours devant la maison. Elle était simplement assise et pensait à ses parents en se demandant si elle les reverrait un jour quand les trois fils de la maison arrivèrent. Ils parlaient fort, comme si ils venaient (ou étaient sur le point) de se disputer. Alors que la petite fille voulait partir dans un endroit plus calme, un autre garçon, beaucoup plus grand arriva. Il devait avoir 14-15 ans alors que les trois fils avaient 8, 10 et 12 ans. Comprenant qu’il se passait quelque chose de grave, Kim-Ly les observa, curieuse. Quand le grand garçon sortit un couteau et voulu attaquer, la petite fille se leva, attrapa le bâton qui se trouvait tout près d’elle et alla s’interposer.
- Que fais-tu petite ? Tu veux te battre ?
Kim-Ly garda, comme à son habitude, le silence, impassible. Les trois fils ayant pris la poudre d’escampette, le grand garçon s’impatienta et voulu les suivre. Kim-Ly s’interposa à nouveau. Pour se débarrasser de cette gêne, il abaissa son bras tenant le couteau en direction du bras de la petite fille. Mais celle-ci, plus vive, le frappa au niveau de l’épaule avec son bois. De surprise, le garçon lâcha le couteau et Kim-Ly s’en empara de l’autre main. D’abord pantois, le visage du garçon se fendit d’un grand sourire méchant et il voulut l’immobiliser. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle lui envoya un grand coup de bâton sur la tête, un coup de couteau dans l’épaule et il tomba assommé.

Cet évènement n’aurait pas eu grande importance si le père de sa nouvelle famille n’avait pas vu toute la scène. Mais ce ne fut pas le cas. À partir de ce moment-là, il la prit sous son aile et lui apprit tout ce qu’il savait en matière de combat, de respect d’autrui, de camouflage et tenta de lui transmettre une certaine sagesse. Parce qu’il n’était pas n’importe qui. Il avait été général de son pays à une époque où une guerre des clans régnait. Il était respecté de tous mais les ignorait. Il préférait s’esquiver pour aller au cœur de la forêt trouver le calme et la paix intérieure. Le sort des autres ne l’intéressait plus. Il ne transmettait même pas ses connaissances à ses propres fils et encore moins à sa fille de 3 ans en laquelle il ne voyait rien d’intéressant. Alors pourquoi apprit-il à Kim-Ly à se battre ? Tout simplement parce que ce jour-là, le jour où elle s’était interposée entre ce voyou et ses fils, il avait vu dans les yeux de cette petite fille quelque chose qu’il n’avait plus vu depuis une éternité. Ce n’était pas seulement le courage qui manquait à ses fils, ni la force et la rapidité dont elle avait fait preuve. C’était simplement ce calme et se désintéressement de son adversaire. Il avait tout de suite compris qu’elle n’avait pas pris la défense de ses fils parce qu’elle habitait avec eux ou parce qu’elle ressentait une quelconque sorte d’affection à leur égard, les seules personnes comptant pour elle étant mortes, mais parce que c’était ce qu’elle devait faire et qu’elle était la seule à pouvoir le faire.

Il lui apprit donc le combat rapproché, à main nue ou avec un sabre, le tir à l’arc et le jet de shuriken (étoiles métalliques tranchantes), sur un cheval ou à terre. Il lui montra comment s’esquiver et observer sans que personne ne le remarque, comment pister des gens et des animaux. Il lui apprit surtout le respect de la vie et le respect des volontés personnelles. Mais il lui apprit aussi de ne s’attacher à personne parce que cela n’en valait pas la peine et de n’accorder sa confiance à personne car elle se ferait trahir.

Le jour de ses 16 ans, après 8 ans d’entraînement et de surpassement de soi, Yoshitô Komarô emmena sa protégée, qui l’avait presque surpassé, chez le meilleur forgeur de katana du pays. Celui-ci lui en fit un sur mesure, parfait, que son deuxième père lui offrit. Le lendemain, elle se battit contre lui tout près de chez eux et réussit à le vaincre. Yoshitô lui dit donc qu’il était temps pour elle de prendre son envol et de suivre son propre chemin. Elle le remercia pour toutes ces années, accrocha son sabre dans son dos, vérifia que le poignard qu’elle avait gardé au cours de ces 8 dernières années était bien à sa ceinture et salua son professeur pour la dernière fois. Puis elle partit sans se retourner.

Quelques jours plus tard, elle arriva dans un village et entra dans une taverne pour se reposer, provoquant des murmures sur son passage. C’était une jeune fille, toute seule, portant un sabre, à l’allure noble et très belle. Ses yeux bruns perçants mais froid n’accordait aucune attention à ceux se trouvant sur son passage et sa longue chevelure noire aux reflets châtain flottaient librement au vent et à l’allure de ses pas. Sa silhouette était svelte et droite et elle avançait comme si rien ne pouvait l’arrêter. Autrement dit, elle ne ressemblait à aucune fille, que ce soit de son âge ou pas.

Alors qu’elle s’assaillait à la taverne, tous les regards étaient posés sur elle, ce qu’elle ne semblait pas remarquer. Le tavernier arriva pour lui demander ce qu’elle voulait et elle lui répondait qu’elle voulait simplement se reposer un peu. Le vieil homme n’insista pas pour la faire consommer, ne sachant sur quel pied danser, mais lui dit tout de même qu’il n’était pas prudent de se promener toute seule. Ne recevant aucune réponse, il s’éloigna. C’est alors qu’un homme de l’âge de son deuxième père s’assit devant elle et attendit une réaction. N’en recevant aucune il commanda un verre pour lui et de l’eau pour elle. Elle lui fit un petit signe de tête en guise de remerciement et but une gorgée par politesse.

Il lui raconta alors qu’il avait combattu sous les ordres d’une certain général Komarô et qu’après avoir bien servi son pays celui-ci avait disparu de la circulation. Il ajouta qu’elle avait quelque chose dans la posture et le regard qui lui faisait penser à lui. Ne recevant toujours pas de réaction il ajouta que le général bien que très puissant avait cependant une faiblesse. Il ne connaissait pas la magie des autres mondes. Il reçut enfin sa réaction. Et elle le mit mal à l’aise. La jeune fille venait de planter ses yeux, plus perçant que jamais, dans les siens et l’empêchait de rompre ce contact. Déstabilisé par ce regard, il se présenta comme Maitre Nagamaru et lui proposa de lui montrer comment passer d’un monde à l’autre. Après une ou deux minutes de silence, Kim-Ly desserra enfin les lèvres.
- Rien ne prouve que vous disiez la vérité ni que je puisse vous faire confiance.
- Rien ne prouve le contraire.
Kim-Ly sourit.
- Et c’était simplement le point faible de votre général ou était-ce aussi votre point fort ?
- D’après vous ?
Kim-Ly sourit à nouveau. Ce Maitre Nagamaru pouvait en effet être un ancien ami de son professeur. Ne récoltant que son silence, il lui donna une bague, lui disant que c’était la clef du passage d’un monde à l’autre. Voulant savoir pourquoi il lui en parlait et lui donnait, il lui répondit simplement qu’il était devenu trop vieux et qu’il savait qu’elle en ferait bon usage. Sur ce, il se leva, la salua et s’en alla.

Pendant les six années qui suivirent, Kim-Ly Saïgo parcouru des mondes étrangers au sien. Elle apprit quelques petits trucs magiques, comme faire venir de l’eau quand elle en avait besoin ou créer une espèce de bulle protectrice autour d’elle ou autour d’un objet, mais elle ne s’en servait que très rarement, les enseignements de Yoshitô Komarô lui suffisant amplement. Au cours de ces années, elle rencontra différents types de personne et différents types de créature. Elle apprit que rien n’était impossible, y compris pour elle. Ces voyages n’avaient, pour elle, que deux buts. Apprendre et être tranquille.

Le jour de ses 22 ans, elle décida qu’il était temps pour elle de changer de monde. Elle avait appris tout ce qu’elle pouvait apprendre du monde dans lequel elle se trouvait à ce moment-là. Elle salua une dernière fois les êtres qui l’entourait, les remerciant de leur bienveillance, puis se retourna et partit. Une fois à l’abri des regards indiscrets, elle regarda la bague qui ne quittait jamais sa main puis releva les yeux. Elle était dans un endroit différent de celui qu’elle venait de quitter des yeux. Elle apprit plus tard que le monde dans lequel elle venait d’arriver s’appelait… Narnia.

» Comme sous-entendu précédemment, Kim-Ly est solitaire. Elle n’a rien contre la compagnie de certaine personne mais ne se mêle que rarement des affaires des autres. Quand elle le fait, c’est qu’elle sent que c’est nécessaire et qu’elle ne peut, selon son éthique, faire autrement. Elle n’est pas très bavarde de premier abord et est très secrète, ce qui peut lui valoir de paraître froide. L’opinion des autres lui importe peu et, une fois qu’elle a décidé de faire quelque chose, rien ne l’arrête, que ce soit pour sauver une nation entière ou trouver un havre de paix. Mais surtout, elle n’a peur de rien ni de personne. Elle ne déviera pas sa route, même si elle doit traverser un gros péril. Son deuxième père et professeur ne lui a pas appris à baisser les épaules et pour rien au monde elle ne voudrait être indigne de ses enseignements ainsi que blesser son propre honneur. Kim-Ly est une fille de parole et est très large d’esprit. Il est aussi important de préciser qu’elle parait très fragile malgré son port altier et que ces deux facettes misent ensemble déstabilisent souvent les nouveaux être rencontrés.