Hélène de Saint-François

HELENE DE SAINT-FRANCOIS I find shelter in this way... » Prénom & Nom ; Hélène de Saint-François » Âge ; 15 ans » Groupe ; Anciens Narniens - Camp de la Sorcière - Telmariens Calormènes - Archenlandais - Neutre - Fils d'Adam ou Fille d'Ève - Visiteurs d'un Autre Monde. (Notre monde) » Métier - Occupation ; Collégienne, jusqu'à son arrivée à Narnia, puis espionne pour le compte des Anciens Narniens.

»

Novembre 1996
Hélène nait, le 28 au matin. C’est le premier jour de l’année où la neige tombe sur Paris et la future jeune maman craint fort de ne jamais arriver à temps à la maternité. Son mari est à côté d’elle, il la rassure tendrement.
Finalement, dans la salle numéro 354, un petit bébé voit le jour. Ses parents qui avaient eu un mal incroyable à avoir un enfant sont fous de joie. Ils appellent leur fille Hélène.

Janvier 2000
Hélène a trois ans.
Elle a finalement compris qu’elle ne sera jamais grande sœur, parce que sa Maman ne peut plus avoir de bébé. Elle pique sa première colère, et hurle a ses parents qu’ils ne lui donnent jamais ce qu’elle veut.

Février 2000
Hélène a trois ans.
Elle vient de recevoir sa première poupée Barbie. Suivront un vélo, une télévision, une nouvelle chambre et deux semaines dans un parc d’attraction.

Décembre 2007
Hélène a dix ans.
Un garçon s’est moquée d’elle, aujourd’hui à l’école, parce que ses parents sont riches, et qu’ils la gâtent trop. Ce garçon, Hélène en est éperdument amoureuse, mais il ne la voit que pour la critiquer. Il deux ans de plus qu’elle, elle le croise lorsqu’il sort du collège. Il l’a pointée du doigt et s’est exclamé « Elle, c’est une sale bourge, on y touche pas, elle va nous refiler la cucutitude ! ».
Les larmes aux yeux, Léna s’est réfugiée dans la bibliothèque de son père, là où elle n’avait jamais mis les pieds. Elle y a trouvé un rayon « Contes fantastiques et Romans jeunesse ». Elle a pris un ouvrage au hasard, et elle a lu un vrai livre pour la première fois de sa vie. Deux heures plus tard, elle est toujours là, dans son fauteuil près de la cheminée sans feu, elle lit toujours. Bientôt, sa mère va l’appeler pour le repas.
Ca y est, elle vient d’appeler.
Léna corne délicatement la page où elle est rendue, et descend dîner avec ses parents.
Puis elle remonte et lit encore. A minuit, elle a lu deux livres.

Mars 2009
Hélène a douze ans.
Elle a finit par s’attaquer à des classiques de la littérature, mais elle relit toujours avec plaisir tous les livres qui traitent de mondes imaginaires ou de créatures fantastiques. La nuit, elle rêve qu’elle voyage dans un univers parallèle et qu’elle y rencontre enfin des gens comme elle, qui recherchent un peu de magie dans leur vie.
Au collège, elle n’a pas un seul ami, le garçon plus âgé y a bien veillé.

Novembre 2009
Hélène a treize ans.
Encore un énième anniversaire doré, avec cadeaux à profusion. L’adolescente craque. Elle dit leurs quatre vérités à ses parents. Elle ne veut plus être la fille unique, chouchoutée et chérie. Elle fond en larmes, et court se réfugier dans la cabane à outils, au fond de son jardin, que son père lui a aménagée en espace de lecture.
« Ce sont les hormones, l’adolescence qui s’installe », justifie sa mère en haussant les épaules.

Janvier 2011
Hélène a quatorze ans.
Elle n’a toujours pas d’amis, elle ne parle à ses parents que pour leur raconter le strict minimum, et passe de longues heures enfermées à rêvasser sur des mondes inconnus. Au collège, ses notes commencent à se dégrader.

Juillet 2012
Hélène a quinze ans.
En marchant à côté d’un fleuve, elle a trébuché et est tombée dans l’eau. Elle sait nager, mais sous l’effet de surprise, elle peine à remonter à la surface.
Quelqu’un vient de plonger.
Ce quelqu’un l’a remontée à la surface.
C’est un garçon, il est plus âgé qu’elle, et vêtu bizarrement. Il murmure quelques mots étranges que Léna ne comprend pas. Immédiatement, une douce chaleur l’envahit, et elle s’endort sur place.
Lorsqu’elle se réveille, il fait nuit, elle n’a aucune idée de l’endroit où elle est. S’ensuivent les plus longues heures de son existence. Ce n’est que lorsque le jour se lève qu’elle comprend enfin qu’elle n’est plus du tout là où elle était en tombant à l’eau. Un bruit dans un buisson la fait se retourner, et elle reconnaît un minotaure. Dans les livres qu’elle a lu, ces créatures sont toujours mauvaises et dangereuses.
Désormais, elle sait qu’elle n’est pas chez elle. Où, elle l’ignore, et elle espère de tout son cœur que l’homme qui l’a sauvée de la noyade va revenir. Elle hurle de peur, sans savoir qu’en réalité…

Elle est à Narnia.

Après
Hélène est morte mais pourtant, elle est vivante.
Elle vient de passer trois semaines en pleine nature, à fuir les bêtes sauvages. Elle ne comprend pas. Pourquoi est-elle là ? Quel est son rôle, désormais ?
Elle entend des pas. Un groupe de personnes s’approche. Ils sont vêtus comme celui qui l’a sortie du fleuve. Ils l’ont vue.

Ce sont des Narniens, disent-ils. Léna n’a jamais entendu ce mot, et pourtant il lui réchauffe le cœur. Elle leur raconte ses dernières semaines, dans la forêt, ils lui racontent leur histoire. Ils lui disent que la guerre est finie, qu’elle n’a rien à craindre – elle ne sait pas de quelle guerre ils parlent. Alors ils comprennent qu’elle est une fille d’Eve – « une fille de qui ?! » - et après s’être concertés, l’emmènent avec eux.

Aujourd’hui
Hélène est une Narnienne.
Pas de naissance, mais de cœur. Elle a effectué quelques missions de routine. Impressionnés par sa survie en pleine nature, les Anciens Narniens ont fait d’elle l’une de leurs espionnes. Elle traque les anciens sbires de la Sorcière Blanche. Ce nom la fait frémir, mais l’idée que sa nouvelle famille soit en danger la terrifie encore plus. Elle traque, elle espionne, et lorsqu’elle a trouvé une cible, elle appelle des renforts.

Aujourd’hui, Léna est heureuse.

» « Comme tu es belle ! » lui dit toujours sa mère.
« T’as vu ta tête ? On dirait un vampire anorexique ! » lui crachent ses camarades.
« Bah… T’es pas moche, quoi. ‘Fin, sur une échelle de un à dix, je te met sept, voilà. T’es mignonne, c’est tout » lui a dit le seul garçon avec qui elle eût déjà été amie.

Ce sont des avis bien subjectifs que tous ceux-ci. Mais saurais-je ne pas l’être, en vous décrivant Léna ? Saurais-je vous montrer avec précision la manière dont ses fines lèvres tremblent lorsqu’elle s’apprête à pleurer, ou comment ses yeux verts brillent intensément lorsqu’elle parle de magie ?

Car ses yeux, la seule chose dont Léna soit fière chez elle, sont le reflet total de son âme. Tantôt larmoyant, tantôt rieur, elle est incapable de cacher ses émotions à cause de son regard – et pourtant, Hélène arrive à garder le reste de son visage totalement impassible.

Lorsque ses camarades de classe la traitaient de « Vampire », ils n’avaient pas tout à fait tort : Léna est pâle comme la neige, pâleur due à son enfermement avec les livres. Ses longs cheveux bruns, tirant sur le roux encadrent son minois au petit nez retroussé.

Hélène a toujours été petite. Très petite, et très mince, même. Cette allure chétive a contribué à faire d’elle une proie facile aux yeux des caïds de son collège.
Mais depuis qu’elle est morte, elle s’est un peu endurcie – n’étant pas immédiatement tombée sur les Narniens, elle a dû apprendre à vivre par elle-même durant quelques semaines – mais elle reste très discrète, ce qui lui sert principalement lors de missions d’espionnage. De plus, son allure innocente et sa douceur ne pourraient jamais laisser supposer qu’elle est une redoutable espionne, n’est-ce pas ?
En revanche, même si avoir une nouvelle vie à Narnia l’a un peu libérée, et que la jeune fille se sent enfin chez elle, elle reste très difficile à approcher, et a du mal à nouer des liens d’amitié. Non, elle n’est plus bloquée par sa recherche constante de surnaturel et de magie, mais autre chose la tourmente désormais : c’est de savoir qui est le mystérieux homme qui l’a repêchée. Un jour qu’elle racontait son histoire à un faune, il avait tout de suite été persuadé qu’il s’agissait d’Aslan lui-même, sous forme humaine, mais Hélène ne porte pas une estime très haute d’elle-même, et ne se croit pas suffisamment importante pour attirer l’attention du Lion en personne. Elle se voit comme une perpétuelle perdante, et a du mal à voir ses propres qualités, alors qu’elle repère toujours celles des autres. Cette naïveté et cette tendance à utopier toutes les choses et les personnes ont déjà failli lui porter préjudice, et elle apprend désormais à se contrôler. C’est dur, mais… Si elle ne le fait pas, elle risque de perdre sa place d’espionne, l’une des choses les plus importantes pour elle désormais.
Pourtant, malgré cette constante envie de voir le bien, elle a un mal fou à faire confiance et à se lier d'amitié.

Hélène a de nombreux idéaux. Elle croit au bien en chacun de nous, je vous ai déjà parlé de ceci, mais aussi à notre égalité, que nous soyons homme ou femme, Calormène ou Narnien, de toutes origines et espèces, humains ou créatures. Beaucoup se moquent d’elle pour ces convictions, mais Léna tient bon, et défend fièrement sa cause.

Mais Narnia a surtout changé une chose chez Hélène : désormais, vous l’entendrez peut-être… rire…

Citation :

Je t'ajoute à ton groupe et je te valide, mais je vais laisser ta présentation ouverte, si tu veux encore modifier des choses