!WARNING! propos pouvant heurter la sensibilité des + jeunes

Extrait de mon début de recueil Petits Poèmes en Prose

Le goût métallique de notre violence

Encore une fois.

Une table poisseuse, des vêtements froissés, les pierres usées.

Et au milieu, toi et moi.

Ce n’est pas la première fois.

Pas la dernière non plus.

Collés à l’extrême,

Mordus.

Les lèves ouvertes, deux plaies béantes qui se chevauchent.

Le gout métallique de nos sangs sur ma langue.

Bataille de deux corps, mieux que des hommes,

Pire que des animaux.

Splendides de violence.

Notre déchirure.

Il y a deux ans, deux semaines, deux jours,

Peu importe.

Un couloir un peu trop sombre.

Deux adolescents un peu trop noirs.

Un éclat.

Spirale descendante, et tellement attirante.

Puis les ténèbres.

Passion dévastatrice, salvatrice.

On vit tant que l’on se sent mourir.

Une cage d’escalier, un dortoir, une salle déserte.

Peu importe.

Entre deux cours.

Un souffle suffit

A déclencher l’ouragan.

De nos corps meurtris.

Entre toi et moi,

Le nous est mort depuis longtemps

S’il a jamais existé.

Tes putes, mes salauds.

Peu importe.

Ils ne sauront jamais.

Ne sentiront jamais.

La brulure

Du venin mortel qui nous empoisonne.

La macabre démesure

Chez nous est parfum

Qui répands la luxure.

Je tiens quand même à préciser, pour ceux qui ont lu jusqu'au bout, que tous mes poèmes ne sont heureusement pas comme ça.

Deuxième extrait. Beaucoup moins mordant.

Le Banc

Tous les deux, là, enlacés.

C’était nous.

Et ça ne pouvait pas durer.

Parce qu’on s’aimait trop.

Trop fort.

Et sans jamais se le dire.

On avait aimé, chacun de notre côté.

Avant.

Et là, assis sur ce banc

Tes mains dans les miennes

Et ma bouche sur ton cou

On regarde passer.

Ce qu’on voit ? Je ne le sais pas moi-même.

Mais je m’en fous.

Je profite.

Car je sais, et tu le sais aussi,

Si on se lève, ce sera fini.

Plus de bras qui me serrent,

Plus de sourires,

Plus de joie

Rien qu’un souffle de vent,

Et tu t’envoleras

Sans moi.

En laissant sur ce banc, le souvenir de nous.

Ce pauvre nous bien seul maintenant

Qui ne sait plus ce qui il attend

Et pourquoi il attend.

Nous, c’était les montagnes russes.

La grande aventure,

Le saut dans l’infini.

Mais je reste là, je reste plantée là,

A regarder ce pauvre banc.

Et j’attends.

Si vous souhaitez en voir plus, J'en ajouterai selon la demande.

Tu écris bien en tout cas! (enfin, je trouve xD)

Merci beaucoup.
Je publie un peu sur un autre site, et j'avais un peu peur de poster un truc aussi osé sur ce site quand je regarde la moyenne d'âge...

Mais me voilà rassurée, reste encore à avoir l'approbation des modos...

xD Oui, à part Dédé Sperate, je crois que je suis la plus âgée avec Tinga... On est nées à moins d'un mois de différence ^^

C'ets correct, tu peux le laisser ^^ Snoopy

Toute manière, n'importe qui qui se sentirait blessé ne pourrait faire aucunes plaintes, car tu préviens dans ton titre Razz

Ok merci.

J'aime beaucoup , c'est mystérieux , sombre et sensuelle ^^

Surtout ta un vocabulaire très développer

Bravo +1

Merci beucoup. Maintenant j'essaye les fanfics, c'est plus long et j'ai souvent du mal à finir... Mais je m'entraine. Peut-être qu'un jour j'en poseterai une ici.

Ouais , cest pas facile les fanfics mais on dirait que tu a du tallant alors je suis sur que sava bien aller Smile

Tu nous en présentera un moment donné

Vrai que c'est hard les fanfics. J'my suis tentée ... mais finalement, j'ai jamais fini.

c'est ... magnifique j'adore trooooooop !! =)

Merci!!
là je suis en route avec l'Histiore de mon perso Ava,
J'ai déjà mis la première partie sur le site, mais, on peut pas cosidérer ça comme une vraie fanfic, elle ne fait que deux pages word...

La lutte des sens

Souffrance,
Comme un étau qui te serre le cœur.
Le souvenir de ces nuits,
Passées entre leurs bras.
De corps qui se pressent,
De lèvres qui se chevauchent
Et de sens qui se perdent.

Ils ne m’avaient rien promis,
Je n’attendais rien d’eux.
Mais dans les lendemains,
Lorsque les souvenirs refont surface
Dans leur toute intensité dérangeante,
Je ne peux plus m’en empêcher,
Je vis et revis
Je me débats
Contre ces songes,
Promesses d’une lente agonie.

Toujours plus fort,
Toujours plus loin,
Et moi, dans toute ma prétendue dureté,
Dans toute ma fierté, mon orgueil
Je ne regrette pas non,
Je n’espère pas non,
Je ne suis pas déçue non plus,
Je suis juste prisonnière
Assaillie de ces pensées qui me rongent de l’intérieur.

Et plus je les refoule,
Plus elles se font présentes,
Pressantes,
Et rien, non, rien, ne les apaisent.
Je veux m’en défaire,
Et je ne sais pas pourquoi,
Elles m’obsèdent
M’oppressent
Avec une lenteur infinie.

J'aime mieux ce poème que le premier. Il est beau.

Il est aussi plus personnel, Merci beaucoup!

Je suis d'accord avec Aurore!

L’autre dimension

Face à face, dans une autre dimension.
Ailleurs, tout simplement ailleurs.
Ensemble.
Au milieu des autres, je ne voyais que nous.
N’entendais que nous.
Je t’ai aimé,
Et je t’aime toujours.
Je me torture l’esprit avec des « si ».
Mais avec ces deux petites lettres, on referait le monde.
Et je veux refaire le monde,
Avec toi.
Un monde où entre toi et moi,
La seule distance serait ma rue.
Où les seuls silences seraient dans nos yeux.
Et où je n’aurais qu’à faire un pas,
Juste un pas, pour être dans tes bras.
Mais nous vivons dans la même dimension qu’autrefois.
Et comme hier, le monde reste le même.
La distance entre toi et moi a la taille d’une frontière,
Les silences n’en forment plus qu’un, qui engloutit tout.
Empoisonné de tous ces mots qui n’ont pas osé,
Qui se sont étranglés.
Et si j’avais fait un pas, un pas vers toi…
Encore un si, sournois et insidieux.
Je t’aime toujours et encore,
Envers et contre tout.
Pour le meilleur, mais surtout pour le pire
Dans cette bulle d’illusions
D’où a déserté la raison.

tu ecris vraiment très bien =)

tu as un très beau style !

j 'ADORE !

=D

J'aime aussi beaucoup ^^

Avec des "si" il y aurait énormément de choses différentes, en effet...

Tout frais d'hier soir!

Le Masque

Coeur de pierre, talons aiguilles et poigne de fer,
Tu disais.
Femme fatale, à la splendeur animale.
Inflexible, implacable,
Inébranlable.

C'était moi.
Et c'est encore moi quelque part.

Visage de marbre, sourire fugace et rictus d'Enfer.
Jamais un regard,
Jamais un mot,
Pour ces prétentieux qui osaient m'approcher.

La faiblesse, c'est pour les autres,
Je disais.
Je me suis trompée.

Face à mon reflet,
à ce masque à demi caché par la pénombre.
Face à cette fille vide,
aux sillons de larmes marbrant ses joues.

Elle n'est pas moi.
Cette fille est faible.

Et elle est faible, mais seulement quand elle est seule.
Et elle pleure, mais seulement quand elle est seule.
Elle est seule.
Et le masque est tombé.

Toujours garder à l'intérieur,
Toujours être forte,
Toujours plus forte que les autres.
Culture de la différence.

Une fille, c'est fragile,
Une fille, c'est sensible,
Une fille, c'est faible.

Je ne veux pas être comme elles,
Je serai d'une autre trempe.
On sait tous pleurer.
A présent je sais.

Mais demain, quand mes larmes se seront taries,
Et qu'il ne me restera que l'amertume.
Je tournerai les talons,
Et battrai le pavé d'une démarche chaloupée.

Coeur de pierre,
Talons aiguilles,
Et poigne de fer.

C'est fou! Ça "illustre" une histoire tout en étant beau et bien formulé ^^

(D'ailleurs, ça me fait penser à quelqu'un -_-')

ça faisait longtemps que j'avais pas écrit un nouveau poème...
Mais j'étais super triste, alors je sais pas, quand c'est comme ça, les mots viennent tous seuls, ils s'enchainent comme ça sur le papier...

J'appelle ça "une crise d'écriture spontanée"... en général c'est ce cette manière là que j'écris mes plus beaux textes... C'est étrange, mais quelque part, ça me fais sourire...

Vrai qu'ils sont très beau tes poèmes.

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