». The curiosity is a bad defect. (feat Jennsen)

SHERIANE SHEPHERD

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« Quelle hauteur, chuchotais-je pour moi-même. »

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Jennsen - Sheriane --

Le voyage de Jennsen autour de Narnia, avec son frère Phalène, continuait. Après les Grands bois de l'Ouest, les Marais et la Lande du Réverbère, Phalène et Jennsen était arrivé au Gué de Beruna. Arrivé à la ville, Phalène avait dut laissé sa soeur seule, car il avait à visiter plusieurs personnes dans la ville. Après lui avoir donné quelques informations sur le lieu, il la quitta.

La jeune pilier de la Création se promena pendant près d'une heure dans la ville de Beruna. Elle ne fut cependant pas très enchantée par ce lieu. Il y avait surtout des humains et elle, tant qu'à être à Narnia, préférait aller dans les bois, rencontrer des êtres chacun plus fabuleux que les autres. Jennsen décida de se promener près de la Rivière, là où une grande bataille de Narnia s'était passé, selon Phalène. La jeune fille marcha dans la plaine, pensant à toutes ces morts. Elle s'imagina chaque personnage, sa vie, ses amis. Elle avaient les larmes aux yeux en pensant à des familles brisées par la guerre, même si c'était des millénaires plus tôt.

La jeune fille marchait seule dans cette pleine, ses cheveux roux brillants sous le Soleil, sa peau blanche étincelante devant sa lumière, ses vêtements allant au vent. Pour voyager, elle mettait une chemise et des pantalons, comme un garçon, mais pour visiter une ville, elle avait décidé de mettre une robe verte. Ce vert foncé faisait ressortir le roux de ses cheveux et le vert de ses yeux. Elle aimait cette robe, où elle se sentait belle. Elle aimait ce lieux, où elle se sentait libre, sous le chaleur de l'astre du jour.

Puis, elle atteint la rivière. Elle était au-dessus des précipices. De l'autre coté, il y avait un autre précipice et la forêt. Cependant, Phalène lui avait dit où passer pour ne pas risquer de se casser le coup en tombant. Elle descendit prudemment vers la rivière. Sous ses falaise, il faisait plus frais, mais les rayons du Soleil chauffait sa peau en la caressant. Elle s'assit sur une grande pierre, regardant l'eau couleur. À cause de la présence de galets, sa surface n'était pas lisse, mais pleine de petite vagues. On entendait de temps en temps un galet tombant après avoir été poussé par le courant.

Le bonheur profond de Jennsen, qu'elle connaissait toujours dans ces lieux calmes et magnifique, fut troublée par un bruit. Un roche tomba de l'autre coté de la rivière. Jennsen traversa en sautant sur des roches, puis elle regarda la grande pierre qui était tombé. Puis, elle reçut du liquide sur la main. Elle le regarda, étonné, et remarqua la couleur du sang. Immédiatement, elle devint nerveuse. Elle leva ses yeux et vit une jeune fille, se tenant à une racine pour ne pas tomber.

Jennsen se pétrifia, en sachant pas comment réagir. Mais elle devait faire quelque chose. Elle regarda, autour d,elle, cherchant une solution. Elle remarqua que le chemin que la fille avait pris avant de tomber. Jennsen fouilla rapidement dans ses affaires et en sortir une courte corde. Elle monta rapidement le falaise, se comptant chanceuse de ne pas tomber. Elle devait être bénie. Elle manqua souvent de trébucher, mais sut retenir son équilibre. Puis, elle arriva père de la fille.

«Tient bon!»

Cria-t-elle, voyant la racine commencer à plier. Jennsen ralenti, se pencha lentement, pour ne pas perdre l'équilibre. Elle se plaça derrière une roche, où elle attacha sa corde, et la laissa tomber vers la fille. Elle tint la corde, toujours derrière la roche, pour ne pas être emporté, si le poids de l'inconnue était trop grand. Elle était très nerveuse, car elle risquait de tomber au moindre faux mouvementé.

SHERIANE SHEPHERD

« Tiens bon ! »

<< Merci beaucoup. Je te dois la vie. >>

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Sauver une vie n'a rien de merveilleux... --

Jennsen utilisa toutes ses forces pour réussir à tirer la corde vers elle. L'inconnue arriva à se relever. Jennsen aussi, même si elle aurait préféré rester couché et se reposer là jusqu'à la fin des temps. L'inconnue avait les bras ensanglantés, mais Jennsen ne savait pas quoi faire. Bon, premièrement, avant même de répondre à la jeune fille, elle l'aida à redescendre en bas de la montagne, près de l'eau, puis lui répondit.

«Ce n'est rien. De toute manière, sauver une vie n'est pas merveilleux si on ne risque pas la sienne. Je n'ai pas vraiment risqué la mienne...»

Répondit Jennsen à la jeune fille. Elle n'aimait vraiment pas être remerciée. À la place, elle s'éloigna et fouilla dans son sac. Elle y trouva du tissu, assez pour faire un bandage de secours. Elle alla vers la fille.

«Tends-moi ton bras.»

Dit-elle, sans se soucier du vouvoiement. Elle prit une éponge de son sac, imbibée de on ne sait pas trop quelle potion, qu'elle appliqua sur les blessures de la jeune fille. Ça allait brûler beaucoup pendant quelques secondes, mais il fallait empêcher l'infection. Puis, elle prit son tissu et en fit un bandage assez serré à la jeune fille.

«As-tu d'autres blessures? Ah, en passant, je m'appelle Jennsen. Pardon de ne pas avoir été très polie, mais il fallait soigner ça avant de faire connaissance.»

Dit-elle à la fille en souriant, s'asseyant sur une pierre. Elle lui avait sauvé la vie! Il fallait bien qu'elle sache à qui elle avait affaire! Et puis, Jennsen aimait tant rencontrer des filles de son âge!

SHERIANE SHEPHERD

« Ce n'est rien. De toute manière, sauver une vie n'est pas merveilleux si on ne risque pas la sienne. Je n'ai pas vraiment risqué la mienne... »

« Tends-moi ton bras. »

« As-tu d'autres blessures? Ah, en passant, je m'appelle Jennsen. Pardon de ne pas avoir été très polie, mais il fallait soigner ça avant de faire connaissance. »

« Je m'appelle Sheriane. Désolé de t'avoir emmené dans cette dangereuse situation. Je voulais faire des repérages. Je suis nouvelle. J'essayais de découvrir Narnia. De me familiariser avec la nature qui pousse ici. »

« Tu es à Narnia depuis ta naissance ? Tu n'as pas vécu dans un autre monde que celui-ci, avant ? »

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Narnia and Me --

Jennsen sourit à la jeune fille. Pour elle, Shériane était une drôle de nom, inconnu. Ça sonnait doux, calme, mais puissant, d'une certaine façon. Mais le seul moyen de se faire une idée d'un nom, c'est de l'associer à la personnalité qui le porte. Ainsi, Jennsen imaginerait bientôt ce nom comme elle voyait la personnalité de Sheriane.

Puis, Sheriane fit une constatation qui troubla Jennsen. Elle, de Narnia? Non. Elle venait d'un monde tout à fait différent. Les guerres qui se passaient à Narnia seraient comme des batailles de gamins, dans son monde. Elle se rappelait de Magiciens capable de créer des toiles de Lumières en Spirales, concentrant la force magique vers le milieu, capable ainsi de prolonger la vie des gens et leur jeunesses jusqu'à 5000 ans. Elle pensa à des Anciens sorciers qui avaient créé les Inquisitrices, les Marcheurs de Rêves, les garns, les Mriswiths, les Mord Sith, la sliph. Dans son monde, les Sorcier pouvaient créer des choses inimaginables. En temps que Pilier de la création, son rôle était de réguler la monde. Immunisée contre la Magie, elle pouvait battre les Sorciers qui dominaient le monde par leur Magie. Narnia était paisible, près de ça. Il n'y avait même pas de magie Soustractive. Mais le mal restait tout de même le mal.

Mais la fille ne venaient pas de Narnia non plus. Phalène lui avait expliqué que les autres humains venaient d'un monde où la magie était encore moins présente. Évidemment, Shériane ne pouvait se douter que Jennsen venait d'un monde encore plus magique

«Non. Je ne suis pas d'ici. En fait, je suis à Narnia depuis moins d'une semaine, et j'explore aussi. Mais mon frère est à Narnia depuis longtemps, et il m'a aidé à comprendre et à connaitre le pays. Je viens aussi d'un autre monde, mais pas du même que toi... »

Dit-Jennsen gentiment. Si son frère ne l'avait pas guidé, elle serait peut-être passé elle aussi par un chemin dangereux et son histoire aurait été semblable à celle de Shériane.

«Tu as de la chance d'arriver en temps de paix. Je suis arriver pendant une bataille des Narniens contre une Sorcière et son armée. Là, tout est redevenu paisible, sauf quelques bêtes de cette Sorcière qui se cachent dans les bois.»

Ajouta-Jennsen, pensant à la bataille et frissonnant au souvenir de ces horribles monstres qu'elle avait vu. Niveau monstre, Narnia dépassait son monde d'origine.

SHERIANE SHEPHERD

« Non. Je ne suis pas d'ici. En fait, je suis à Narnia depuis moins d'une semaine, et j'explore aussi. Mais mon frère est à Narnia depuis longtemps, et il m'a aidé à comprendre et à connaitre le pays. Je viens aussi d'un autre monde, mais pas du même que toi... »

« Tu as de la chance d'arriver en temps de paix. Je suis arriver pendant une bataille des Narniens contre une Sorcière et son armée. Là, tout est redevenu paisible, sauf quelques bêtes de cette Sorcière qui se cachent dans les bois. »

« Comment c'était ? Ils étaient comment les Centaures ? J'adorerais en rencontrer un... Peux-tu me conter la victoire des Narniens ? »

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Jennsen éclata de rire. Elle ne se moquait pas, mais aimait beaucoup la réaction de Sheriane. Par ce simple rire et cette réaction soudaine de la jeune fille d'Ève, le peu de gêne qu'il restait en Jennsen partit, et elle était sure qu'elle voulait devenir l'amie de Sheriane. Elle aimait déjà sa façon d'être. Elle lui sourit.

Je suis sure que tu verras plusieurs centaures à Narnia! J'en ai croisé quelques uns, quoique surtout après la guerre. Imagine l'homme le plus grand et le plus costaud que tu connaisses et mets-le avec un énorme cheval. Ils sont géants! Lorsqu'ils galopent, on entend des bruits forts et profonds à cause de leur poids! Ils sont plutôt intimidants, avec leur regard sévère, mais ce sont des guerriers fantastiques et, une fois habitué à leur taille et à leur regard, ils deviennent très sympathique.

Dit-elle en repensant à ces hommes chevaux. Puis, les yeux malicieux, elle ajouta:

«Et leur partie humaine est très séduisante»

Elle sourit. Puis, elle se souvint que Sheriane lui avait aussi demander de parler de la guerre. Après avoir bu une gorgée d'eau, elle continua.

«Je n'ai vu que la fin de la guerre. Comme tu me l'as demandé, je vais te raconter leur victoire. C'est très drôle. Alors que Phalène, mon frère et général des troupes, prévoyait avec nous une attaque, une petit Lapin a pris une flèche magique et d'un seul coup, tout était fini. Nous étions bien étonnés! La Sorcière Blanche aussi. Puis, par magie, quelqu'un l'a transformer pour qu'elle perdre sa personnalité et deviennent aussi obéissante qu'un petit chien. C'était nécéssaire, car si nous l'avions tuer, elle aurait put revenir.
Je ne crois pas qu'un Lapin ait déjà été si heureux dans toute l'histoire du monde!»

Ajouta-t-elle, se souvenant de ce petit mammifère. Comment s'appelait-il? Zut, elle avait oublier son prénom. Qu'importe, il avait été si fière d'avoir penser que la flèche pouvait tuer la Sorcière! Jennsen ne dit pas que cette flèche était la sienne, tirée sur un minotaure. Le pouvoir de Pilier de la Création de la fille avait fait que son cheveux, enroulé sur la pointe, supprimait la magie de ses adversaire. Le Lapin avait compris qu'il pouvait l'utiliser sur Jadis. Quel génie!

Jennsen fit un large sourire à Sheriane. Cette histoire s'était terminée d'une manière si inattendue! Au moment où sa famille et quelques soldats avaient décidé de risquer leur vie pour Narnia, un lapin avait tout réglé. Bénis soient les lapins!