Une nuit au Palais [PV Edmund]

Edmund, malgré le profond malaise que paraissait avoir Jennsen, ne pu s'empêcher de rire de cette scène amusante.

Vous paraissiez si heureuse que je ne voulu pas gâcher ce moment par ma présence ...De plus, de vous voir dans un état pareil m'emplis de joie. Dit-il, d'une voix qu'il se voulait assuré et charmante.

Il est vrai qu'à la vue de cette femme aussi heureuse qu'elle pu être, Edmund eu le sentiment d'avoir en quelque sorte «accompli» quelque chose de bien, pour une fois. D'avoir réellement rendu une personne heureuse. Il se demandait si Jennsen le connaissait ou avait entendu quelques rumeurs à son sujet. Peu importe, se dit-il à lui même ...Avec elle il sentait qu'il n'avait pas le besoin de faire les grandes acrobaties qu'un roi devrait faire en temps normal pour impressionner la galerie ...et il ne ressentait pas non plus le besoin de chercher à se faire aimer ou remarquer. Il sentait qu'avec elle, il pourrait être le vrai Edmund, si celui-ci voudrait bien se montrer le bout du nez ...

Il aimait bien sa compagnie, et la trouvait ravissante. Il la vit tournoyé, cheveux roux au vent et aussi étrange qu'il puisse paraître, son coeur se mit à battre rapidement la chamade ...Comme si il avait couru plusieurs milles avant de s'arrêter pour contempler le paysage ...mais c'était elle. Elle qui faisait battre son coeur aussi fort.

Il mordilla légèrement sa lèvre inférieur,sourit.

Venez avec moi ... dit-il, en lui tendant la main.

Il lui fit visiter le palais ,chaque pièces était plus merveilleuse que l'autre. Les valets y étaient tous agréable avec Jennsen, la faisant sentir comme de la famille Pevensie. Lui demandant si tout va bien? ou si elle aimerait avoir une tasse de thé? mais Edmund fut clair à ce sujet. Il désira lui-même lui préparer ...Ne voulant pas qu'elle croit qu'il se prend trop au sérieux ou qu'il ne fait que compter sur ses valets pour lui rendre service. Il n'en était pas ainsi. Il aimait bien avoir son indépendance quand le temps lui permettait.

Alors il servit une tasse de la boisson chaude préféré de Jennsen et lui tira une chaise confortable pour qu'elle s'y assoit. Il s'assit à son tour et bu une première gorgé, ensuite il s'intéressa à son sujet.

Que faites vous à Narnia ?

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«Comme si votre présence pouvait gâcher mon bonheur!»

La gentillesse d'Edmund fit son effet sur Jennsen. Elle reprit confiance et prit la main que lui tendit, lui faisant un sourire tendre et complice. Elle se leva et suivit Le jeune homme dans le palais. Quel endroit merveilleux. Phalène lui avait décrit ce lieu, mais l'image qu'elle s'en était faite était tellement banale face à la réalité. Mais rien ne pouvait rester semblable à la réalité si Edmund était là.

Jennsen le trouvait merveilleux. Elle ne croyait tout de même pas en être amoureuse. Ce qu'elle ressentait, c'était une sorte d'attirance, de possibilité. Comme si on avait planté une graine dans son coeur. Elle la sent, veut l'arroser de la présence d'Edmund pour en faire la fleur de l'amour. Mais Jennsen ne le savait pas, que son petit bonheur au coeur, c'était la graine.

De son coté, elle sentait une émotion spéciale. Elle était convaincu que le coup de foudre n'existait pas. Alors, était-ce une amitié spéciale? Peut-être seulement de l'attirance.

*Peut-être que quelque chose en moi est charmé par sa puissance et son charme. Mais qu'est-ce que je dis? Ce n'est pas par intérêts que je m'approche des gens. Qu'est-ce qu'il m,arrive. je suis comme dans un rêve, mais ce n'est pas nécessairement agréable...*

Pensa-t-elle. De toute manière, elle aurait tout le temps pour y penser. Elle repoussa donc ses pensées, avec de la difficultés, pour se concentrer sur sa visite guidée et son ami avec une étrange relation. Et puis non, aujourd'hui, ce ne serait qu'un ami. Quoi d'autre? Après avoir fait plusieurs couloirs et parler à plusieurs domestiques, ils arrivèrent dans un salon, où Edmund lui apporta un thé.

*Un homme qui fait du thé O o. Ça y est, faut que je l'épouse.*

Cette fois-ci, c'était une plaisanterie dans la tête de la folle Jennsen. Elle sourit sans raison apparente, pensant à cela. Puis, Edmund lui posa une question. Bah oui, il fallait faire connaissance avec cette fille., pour que le roi deviennent son ami. Le pauvre, il devrait la supporter. Jennsen sourit à nouveau, suite à cette pensée. Mais le thé était très bon. Étonnant, pour un homme xD

«C'est assez simple. Je vient d'un autre monde. Grâce à la magie, mes soeurs ont appris que nous devions rejoindre Phalène ici. C'est mon frère, si vous ne le savez pas. Nous sommes arrivé pendant la bataille, où nous avons aidé Phalène.»

Elle résuma tout, sans mentir. Mais elle omis de dire plusieurs informations qu'elle avait promis de ne pas révéler. Pour sa sécurité et celle de son entourage, les gens ne devaient pas connaitre les pouvoirs des 4 membres de la famille Elvein. Mais la jeune fille avait le talent de cacher très bien ses secrets, sans que les gens se rendent compte qu'elle sautait des bouts. Et personne ne pouvait utiliser la magie pour vérifier la véracité de ses informations.

Elle aurait bien voulu tout révéler à celui qu'elle s'était convaincu être son ami, mais elle avait promis de ne rien dire, sauf en cas très rares. À la place, elle regarda Edmund dans les yeux, doucement, lui montrant qu'elle attendait son histoire à lui, s'il le voulait bien.

Oui, je peux voir par vos traits de caractères certaines ressemblances avec Phalène, en effet. dit-il, en souriant.

Elle n'était pas comme les autres. Cette femme l'intriguait au plus haut point ...Elle semblait cacher quelque chose de mystérieux en elle ...Un secret inavoué ...Seulement, il ne pouvait pas complètement en être certains sans la faire parler ...Ce qu'il ne voulu pas faite immédiatement. Une femme doit se laisser connaître un peu plus chaque jours. Rien ne presse malgré sa grande curiosité à son sujet.

Il décida donc de parler un peu de lui, de sa famille. Comment il avait trouvé Narnia avec ses soeurs et son frère et comment ils avaient tous été élus rois et reines de ce merveilleux monde.

Nous sommes des fils et filles d'Adam et Ève ...Le monde de l'extérieur, le nôtre est le monde «réel» des humains. Pour eux, Narnia n'existe pas ou sinon, il survit que dans l'imagination des enfants. raconta t'il, en buvant sa tasse de thé. Je préfère de loin vivre ici car au moins je m'y sens comme chez moi et surtout, je me sens utile pour mon peuple.

Il se leva, sorti des biscuits de l'armoire et mit le plat sur la table.

Prenez en, si vous en voulez!

Le fait que Jennsen ait le don de la magie lui paru farfelu et lui demanda donc quelle sorte de don avez vous? en se prenant un biscuit et en regardant Jennsen comme si elle était la seule et unique pierre précieuse sur la terre à ce moment.

Certaine, dit-il, avec un léger sourire. Biensur vous êtes plus féminine que lui. Vos traits sont gracieux et non viril et vous n'avez pas ses muscles! mais voyant à ton regard une teinte de protestation au sujet de la force il se reprit rapidement et assez maladroitement avec une pointe d'incertitude dans la voix [b] Non ...vous êtes forte! ...sans doute! ...mais je veux dire ...vos muscles ne sont pas si apparents que celui de votre frère ...vous ...comprennez?

Il sourit un peu en se grattant la tête, mal à l'aise et persuadé maintenant d'avoir insulté son invité au plus haut point. Il soupira et enchaina après un moment de réflexion ce qu'il,après déjà quelques heures en ta présence, avait pu voir en toi. Décortiquer bien que ce ne soit pas tâche facile pour un esprit aussi complexe que le tien ...

Vous, vous détachez du reste de vos pairs. Je vois en vous certains points communs (il eu un léger sourire en te regardant la tête baissé, intimidé) tel que la force d'esprit, l'espoir et la fierté, la connaissance et l'amour des gens. La soif d'aventure et de comprendre, de connaître ce que tu ne connais pas déjà ...L'envie de vivre dans un monde qui, même en ébullition et en perpétuel combat est bien le votre.


Il baissa alors ses yeux, toujours ce léger sourire aux lèvres.

Vous me semblez emplie de bonnes valeurs ...celles acquises à la naissance et celles appris d'un passé lourd et froid. dit-il à voix presque inaudible. C'est un don d'être ce que vous êtes à part entière ...et c'était de ce don que je voulais parler, à prime abord.

Il releva ses yeux en te regardant, sourit légèrement. Ta seule présence le rendait tout sourire comme jamais il n'avait été avant.

Vous serez toujours la bienvenue au sein de ces murs, demoiselle. Vous semblez si épuisé ...Dites si vous ne pouvez plu me suivre et avez qu'une envie, celle de dormir! fini t'il en riant.

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Jennsen se sentit gênée de tous ces compliments. Elle n'aimait pas penser à son passé. C'était un point sensible, douloureux de son esprit. Trop d'horreurs. Plus qu'on ne pouvait s'en imaginer. Et tant de compliments la mettait mal à l'aise.

«Maintenant, vous devez arrêter de me complimenter. Je risque de tellement rougir que vos cuisiniers me prendront pour une énorme tomate et me cuisinerons en salade. Vous ne voulez surement pas manger une Salade à la Jennsen, je me trompe?»

Plaisanta-t-elle en riant. Elle n'aimait pas être trop le centre d'attention. Elle préférait les conversations entre amis, où chacun est vraiment l'égal de l'autre. Elle se sentait mal à l'aise quand Edmund la mettait en importance par ses paroles. Elle préférait parler de tout et de rien, garder le silence quand il le faut, mais les attaques à coup de compliment étaient dangereuses.

«À la place, comme deux bons amis, nous allons parler de tout et n'importe quoi. Reste à savoir quoi...»

Dit-elle en souriant. Il lui fallait un sujet. Ensuite, la conversation dévierait naturellement, Jennsen le savait.

«Hum... Ah. As-tu une idée de pourquoi il fait si chaud alors que nous sommes au milieu de l'hiver? C'est étonnant!»

Dit-elle. Ce n'était pas un sujet passionnant, mais ça irait.

[Désolé, c'ets court, mais je tenais à répondre.]

Il rit à cette question très ...recherché.

Je préfère la chaleur au froid hivernal qui nous glace le sang par sa présence...Dit il, sous entendant les mauvais jours de Narnia sous le règne de la glaciale et effrayante sorcière blanche. Cependant, il fronça les sourcils en te regardant de la tête aux pieds.

N'êtes vous pas habillé trop ...léger pour ce temps? demanda t'il, mais sans prendre le temps d'attendre la réponse de Jennsen, il se leva, prit la main de celle ci et l'amena au deuxième étage, dans une pièce assombri par le soir mais qui, en allumant la lumière, se déclara d'une beauté fabuleuse. C'était en fait le walk in de Susan et de Lucy. Les murs étaient d'un blanc irréprochable avec des moulures au style architectural de la seconde moitié du XVI siècles. Il y avait des vêtements partout. Tous accroché sur des cintres en or. Passant de robes de soirées aux vêtements un peu plus simple, il y avait de tout. Au centre de la pièce s'y trouvait un ilot à bijoux de la mère couleur impeccable que le mur. Il y avait aussi deux vitrines chaque coté de la porte d'entré ou était exposé les couronnes des filles. Elles étaient placé tout deux sur un cousin rouge en velours et illuminé par une douce lumière qui les faisaient briller de mille feux.

Edmund se retourna vers toi, tout sourire.

Pas mal, uh? dit-il, amusé par ton air étonné.

Il t'amena au fond complètement ou s'y trouvait plus de 100 manteaux différents. Il en prit un, très gracieux et féminin. Il était long, donc parfait pour porter avec une robe et avait des poches amples au devant. De couleur bleu comme ta robe, il avait aussi un long capuchon, parfait pour cacher ta chevelure de feu des petits voyeurs qui pourraient éventuellement te désirer sans la classe qu'Edmund porte à cet art (oui car bon, dans le romantisme, le désir c'est un art XD fin.) .

Il te le fit essayer et, en te regardant son sourire s'élargit.

Vous êtes sublime ... dit-il en rougissant quelque peu.

Il te tourna vers un miroir sur pied et te montra dans la glace. Se tenant à tes cotés, il attendit patiemment ta réaction tout en trouvant particulièrement beau cette image de toi et lui dans la glace, côtes à côtes, comme des amoureux ...