Le monde de Narnia
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 Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)

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*Edmund Pevensie
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MessageSujet: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyVen 22 Avr - 13:05

Cette nuit je n’avais pas fermé l’oeil une fois pour m’assoupir un instant. Je pensais, ressassais les événements de la veille dans ma tête. Comment j’en étais arrivé à lui parler de Narnia, comme, au tout début, je n’avais pas fais attention et l’avais bousculer avec mon sac ...C’était si étrange tout ce cheminement en si peu de temps ...Je lui avais voler un baisé dont je n’étais pas certain qu’elle voulait ...Cela pesait lourd sur ma conscience.

Les bras croisés derrière ma tête, couché dans mon lit, le corps à demi couvert par la couverture, je regardais le plafond. Plus le temps avançait dans la nuit, plus l’éclairage se faisait moins sombre et le soleil ne perdit pas de temps à se pointer le bout des rayons à travers mon rideau de fenêtre. J’entendais ma famille commencer à s’activer lentement. Des pas se fit entendre dans le corridor. Susan cognait dans la porte de la salle de bain pour demander à Lucy de faire vite, sinon elle allait être en retard.

En retard ... pensais-je.

Je bondis soudainement hors du lit. Une idée me vint à l’esprit. Quelque chose qui ne me ressemblait pas, mais que, pourtant, j’étais sur le point de faire.

Les pas de Suz dans le corridors s’éloignèrent pour rejoindre sa chambre. J’entendis sa porte refermer derrière elle dans un claquement sonore.

Je pris un ensemble dans ma penderie. Une chemise,une veste à l’effigie de l’école, et une pair de jeans ainsi que des sous vêtements.

Au moment où j’ouvris ma porte, Lucy sortie, le corps enrubanné d’une serviette mauve et les cheveux en bataille, encore mouillé de la douche.

Je me mis à courir et, la poussant légèrement de côté, je parvins à entrer dans la salle de bain avant que Susan s’aperçoive de l’acte que je venais de commettre.

Je l'entendis débouler dans le corridor et me crier des insanités, suivie de la voix de Lucy qui l’encourageait dans sa protestation mais tous sons extérieurs se turent quand j’ouvris le robinet de la douche et fit couler l’eau.

Je pris ma douche en un temps records. Hier, j’aurais pris mon temps, juste pour embêter les filles ...mais ce matin j’avais un but.

Je sorti de la douche, m’essuyant et m’habillant rapidement. Je jeta un coup d’oeil au miroir que j’essuya avant car, dû à l’eau chaude, était devenu embué. Je me coiffa légèrement tout en plaçant mon col de chemise et sorti enfin.

L’air frais caressait mon visage encore chaud par l’humidité. Je respira un bon coup, heureux et jeta un coup d’oeil sur Suz et Lu qui me regardaient d’un air tragiquement énervé.

Bon matin, les filles!

Et sous un feu de réprimandes de leurs part, je quitta la maison en me prenant deux muffins encore fait du jour et mon sac d’école.

J’allais la rejoindre au pensionnat. Avec un peu de chance, elle me ferait peut être un câlin de joie pour que je puisse sentir sa douce odeur de peau et m’en imbiber complètement et discrètement les narines ...

Arrivé, je regardais la grande bâtisse qui se présentait devant moi. Elle avait des allures de films d’horreur. J’étais certains qu’ils auraient pu y tourner The Shinning sans problème, tant l’endroit me donnait des frissons dans le dos. Je n’en connaissais pas l’apparence intérieur, mais l’extérieur me suffisait amplement pour fonder mon avis sur la question.

Je n'avais pas remarqué son aspect sinistre hier pour la simple et bonne raison que ma tête était complètement ailleurs et que j'étais avec Dédé. Mon cerveau ne fonctionnait alors plus normalement. C'était évidant.

Raclant ma gorge, je décida de ne pas sonner à la porte mais d’attendre plutôt devant, adossé sur la clôture en fer forgé qui protégeait sans doute cette endroit qui pourtant, repousserait même le plus redoutable des cambrioleurs tant ce n’était pas invitant.

Je jetais des coups d’oeils vif de temps à autres à la porte, tendant l’oreille à chaque bruits qui pourraient être susceptible d’être le cliqueti de la poignée de porte qui s’ouvrirait pour en découvrir une Dédé stupéfaite de me voir ainsi, à cet heure du matin, l’attendant gentiment pour aller à l'école.
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Dédé Sperate
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyDim 24 Avr - 14:37

Ce matin là, Dédé ne se réveilla pas en retard. Étrangement, elle avait très bien dormi. La veille, en rentrant, la directrice lui avait fait le sermon du siècle : elle avait déshonoré l'établissement, pris des risques inutiles... Bref, voilà qu'elle était punie de sortie pour trois mois, ainsi que de corvée ménage dans toutes les toilettes et les douches. Et évidemment, interdiction de revoir Edmund. Ce dernier point avait été le plus dur à encaisser pour la jeune fille. Elle ne le connaissait vraiment que depuis la veille mais elle savait d'ores et déjà qu'elle ne pourrait plus se passer de lui. Et puis, ce baiser... Elle s'était mentalement préparée à une longue nuit agitée, à repenser à toute cette journée, à rêver de Narnia et de tout ce qu'elle avait encore à découvrir... mais non. A l'instant même où elle avait posé la tête sur son petit oreiller, elle s'était endormie et n'avait rouvert les yeux que pour se réveiller au matin.

Dans la salle où tous les pensionnaires prenaient leur petit déjeuner, elle s'installa seule au bout d'une table. Pendant un instant, elle crut croiser brièvement le regard de Lallie, mais la jeune fille ne semblait plus faire attention à son amie. Dédé se sentit soudain très triste. Pourquoi le bonheur d'avoir rencontré Edmund devait remplacer son amitié avec Lallie ? N'y avait-il pas de la place pour les deux dans son coeur ?
Elle acheva rapidement son maigre repas et retourna finir de se préparer pour l'école dans sa chambre.

Alors qu'elle finissait de remplir son sac de cours, on frappa à la porte et Lallie entra.


Salut, euh... ça va ? demanda-t-elle timidement.

Parce que ça t'intéresse ?

Ecoute je... je suis désolée. Je n'aurai pas dû suivre cet imbécile de George. Tu me manques...


Dédé lui tourna le dos pour ne pas avoir lui répondre tout de suite. Bon, elle était désolée. Et elle lui manquait. Elle aussi lui manquait. Et puis, elle ne lui avait pas fait de reproches pour Edmund...
Elle se retourna et la serra dans ses bras.


Toi aussi tu m'as manqué !

Ensemble, elles dévalèrent l'escalier et se retrouvèrent dans le hall, où Mme Baudruche surveillait les éparts d'un regard sévère. Quand Dédé passa devant elle, elle crut voir sa bouche se pincer et son regard près à lancer de la foudre, mais elle ne fit aucun commentaire.
En sortant de l'établissement, Lallie lui pressa soudain le bras.


Il est là!lui murmura-t-elle

Dédé n'eut pas besoin de répondre "là qui ?". Elle vit immédiatement la silhouette d'Edmund devant le bâtiment. Elle sentit son coeur s'emplir de joie : il était venu !! Elle ne savait pas trop à quoi s'attendre, mais il est vrai qu'elle s'était posée la question : comment se passerait leurs retrouvailles ?? Soit il serait distant et froid, et elle n'aurait plus qu'à oublier la journée d'hier, soit ils reprendraient là où ils en étaient et.... elle ne s'autorisait pas de rêver davantage. Trop peur d'être déçue.
Elle fit un effort pour ne pas courir dans sa direction et avancer calmement. Elle ne voulait pas lui paraître obsédée, ou entièrement dépendante (ce qu'elle était) et de plus, l'interdiction de le voir par Mme Baudruche résonnait dans ses oreilles. D'ailleurs, elle se demanda si elle ne les observait pas par une des fenêtres du hall. De peur d'avoir droit à une autre scène de remontrance (en public cette fois), Dédé murmura rapidement à Lallie de lui rendre un tout petit service. Puis elle s'arrêta et fit semblant de refaire son lacet.

Lallie, elle, continua son chemin vers Edmund. Arrivée à sa hauteur, elle le salua et dit tout bas :


Salut, euh... désolée mais Dédé a l'interdiction de te voir, et Mme Baudruche nous surveille derrière ses rideaux. Si tu veux lui parler, il faudra que vous voyiez sur le chemin, à partir d'un endroit que l'on ne peut pas voir d'ici. Dédé te rejoins si tu pars avant elle. Oh et, fait semblant d'être fâché, comme si je t'avais dit qu'elle ne voulait plus te voir !
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyLun 25 Avr - 18:07

La porte s’ouvrit enfin et bientôt, un essaim d’élèves en sorti. Parlant et riant quelques fois ...Puis soudain, il l’aperçu. Il se remit droit, voulant faire bonne impression et ne pu s’empêcher de sourire en remarquant la surprise sur son visage, en le voyant.

Quelque chose n’allait pas par contre. Il la vit dire quelque chose dans l’oreille de son amie. Il se demandait bien ce que cela pouvait être ...Ce pouvait-il qu’elle ne veuille plus jamais le voir? Son inquiétude s’accentua quand l’amie en question s’approcha de lui.

Salut, euh... désolée mais Dédé a l'interdiction de te voir, et Mme Baudruche nous surveille derrière ses rideaux. Si tu veux lui parler, il faudra que vous voyiez sur le chemin, à partir d'un endroit que l'on ne peut pas voir d'ici. Dédé te rejoins si tu pars avant elle. Oh et, fait semblant d'être fâché, comme si je t'avais dit qu'elle ne voulait plus te voir !


Ses entrailles se serrèrent à ce moment. Il ne savait pas si il devait être soulagé ou véritablement en colère. Devant sa requête d’avoir l’air fâché, il laissa aller sa haine sans peine.

Quoi!!? dit-il, tout en jetant un coup d’oeil vers Dédé et vers les fenêtres. De quoi ce mêle t-elle, cette femme? Je vais attendre Dédé un peu plus loin...mais sache que ce n’est pas une vieille greluche qui m’empêchera de la voir tant que je veux!

Puis il parti, les poings serrés et la démarche rapide.

Il respira quelques bons coups quand il fut assez éloigné pour que personne ne puisse le remarquer sauf les élèves qui prenaient le chemin de l’école et décida de se calmer avant d’être arrogant devant Dédé. Il ne voulait pas se mettre hors de lui à cet instant, même si ses pulsions voulaient le contraire. Il devait se contenir et paraître en gentleman.

Il ferma quelques secondes ses yeux et tenta de faire le vide dans sa tête. Seulement, les souvenirs d’hier lui revinrent en tête et c’est ce qui eu le don de l’apaiser ...

Qu’allait-il faire quand il se retrouverait face à elle?

Il se mordit la lèvre inférieur en fronçant un peu les sourcils et en rouvrant les yeux, fixant le sol. Il avait le goût de l’embrasser ...de sentir ses lèvres caresser les siennes, comme le soir dernier, avant qu’il ne se rétracte comme un imbécile ...Il ne s’était jamais senti aussi bien que près d’elle. Cette instant fut magique, bien plus que tout ce qu’il avait pu vivre à Narnia, et il était conscient que cela était insurpassable ...et pourtant une personne avait su surpasser ce bien-être qu’il avait là-bas.

Il troublait comme il n’avait jamais troublé avant ...Cette fille envahissait totalement ses esprits. Son cerveau était mort, pour laisser place à un vide total. Un vide qui fut comblé à l’arrivé de celle-ci, l’arrachant vivement de ses songes.

Il releva sa tête et l'aperçu. Une décharge vint le saisir de l'intérieur. C'était ses sens qui reprenaient vie en sa présence.

Oh, Dédé ...

et sans se questionner, il l’a prit dans ses bras en la serrant fort contre lui. Son nez dans ses cheveux, humant sa douce odeur de shampoing ...Ses doigts agrippèrent le tissus de ce qu’elle portait, au niveau dos. Cette étreinte était ni douce, ni féroce ...Elle était simplement ce qu’Edmund ressentait à ce moment. Un urgent besoin de s’agripper au bonheur qu’il tenait entre ses mains.

Il aurait pu rester ainsi encore plusieurs heures, cependant, il savait que le temps pressait ...donc, à contrecoeur, il s’éloigna légèrement mais gardant ses mains autour de la taille de Dédé et la regarda droit dans les yeux.

Je t’ai crée des ennuis, alors ...?

Il glissa légèrement ses doigts dans le dos de la jeune femme, tout doucement d'une façon des plus réconfortante. Il voulait la mettre en confiance et surtout, ne pas la perdre ...Trop de gens le trouvait trop imprévisible,sarcastique et même violent par moment ...Plusieurs caractéristiques non glorieuse qu'il voulait taire à jamais. Après tout, il savait qu'au fond de lui, il devait être bon ...

Il se risqua à sourire légèrement, pour ne pas lui éveiller de craintes ou de soupçons.
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Dédé Sperate
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyMer 27 Avr - 13:49

Dédé ne savait pas si son plan avait fonctionné. De là où elle était, elle ne pouvait entendre ce que disaient Lallie et Edmund. Et si son amie la trahissait, une fois de plus ? Et si elle lui disait qu'elle ne voulait plus le revoir ?
La boule au ventre, Dédé avait fini par se relever et, la boule en ventre, elle prit le chemin de l'école, aux côtés de quelques autres pensionnaires retardataires.

Elle n'eut pas longtemps à marcher pour rattraper Edmund. Elle croisa son regard et instantanément, la boule au ventre s'envola. Elle sentit comme s'ils étaient connectés : et à l'instant où elle se dit qu'elle adorerait se blottir entre ses bras, il la prit dans ses bras. Elle aurait voulu, comme la veille, que leur étreinte dure toujours. Elle sentait le regard mi-étonné mi-railleur de ses camarades de pension, mais elle s'en fichait. Elle eut une pensée reconnaissante pour Lallie mais elle aurait l'occasion de lui parler plus tard.


Je t’ai crée des ennuis, alors ...?

Dédé sourit à cette remarque

Je me suis créée des ennuis toute seule, ne crois-moi en être le seul responsable !

Elle lui adressa un grand sourire et un petit clin d'oeil. Puis, se rappelant qu'ils étaient censés aller en classe, elle lui prit la main et commença à avancer vers l'école.

Alors, ils n'ont rien dit chez toi ?

Elle-même était étonnée par son audace : elle lui avait pris la main !! a présent, elle ne doutait plus que cela lui plaisait. Si tel n'avait pas été le cas, il ne serait pas venu la chercher. Et il ne l'aurait pas prise dans ses bras. Et il n'aurait pas ce sourie si doux en cet instant, et ce regard et.....

Plus ils approchaient de l'école, plus ils rencontraient des camarades de classe. Sur leur passage, Dédé entendait des murmures, des commentaires. Elle crut percevoir un "Yooo mec, t'as vu, l'aut' folle est avec Pevensie !!" mais elle s'en fichait. Elle avait l'impression qu'il pourrait se passer n'importe quoi, elle s'en ficherait, du moment qu'elle tenait la main d'Edmund.

Enfin, ils arrivèrent devant la porte de l'école, devant laquelle se tenait Mme Stinson, un sourire mauvais aux lèvres.


Hoho murmura-t-elle, je sens qu'on va encore avoir des ennuis...

Mme Stinson laissa entrer les élèves devant eux puis leur barra le passage quand vint leur tour de passer. Elle leur annonça d'une voix sadiquement enjouée :

Mademoiselle Sperate, Monsieur Pevensie... Vous serez heureux d'apprendre que votre première heure de cours vous sera enlevée. A la place, vous avez rendez-vous dans le bureau de Monsieur le directeur, à 8h précises. Et ne vous avisez pas d'être en retard. Vous savez comment Monsieur le directeur est lorsqu'il s'agit de la discipline....

Dédé ne put s'empêcher d'avoir l'air inquiet en entendant cela, et Mme Stinson en parut entièrement satisfaite. Elle se décala pour les laisser entrer.

Il était 7h56. Ils ne devaient pas traîner s'ils voulaient être à l'heure chez Monsieur le directeur.


[HJ : à toi l'honneur de trouver un nom pour Monsieur le directeur ^^]
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyMer 27 Avr - 14:42

Hoho je sens qu'on va encore avoir des ennuis...

Il serra d’avantage la main de Dédé à ces paroles, sans toutefois lui faire mal. Son sourire s’était effacé un instant, et, du coin des lèvres, un autre parut mais cette fois, plus malicieux.

Il s’abstenu de répondre, se contentant seulement d’hocher la tête en signe d’approbation et entra dans l’école avec Dédé. Il ne voulait pas laisser paraître qu’il en avait quelque chose à faire, comme Dédé qui semblait inquiète. Il préférait jouer le jeu de «je m’en foutisme» plutôt que de satisfaire le désir de madame Stinson.

Ils allèrent jusqu’au bureau de monsieur Lewis et s’arrêtèrent devant la porte.

Écoutes, ne paraît pas si inquiète ...Je tenterai de calmer la situation, d’accord?

Il glissa tendrement ses doigts dans la chevelure de Dédé avant de lui donner un doux baiser sur la bouche. Le premier qui ne fut pas précipité mais bien voulu et sincère.

Il respira un bon coup, avant de cogner à la porte du bureau. Une voix grave et neutre se fit entendre et dit «Entrez!».

Il tourna donc la poignée et poussa la porte.

Le pièce était grande et dégageait une odeur de bois et de boule à mite. Les moulures au plafond ressemblaient à celles de l’école, donc très chic et baroque. Le bureau, une rectangle massif au sein de la pièce, exposait quelques fiches, crayons et papiers par ci par là et derrière prenait place le principal.

Un vieil homme bourru à la moustache tombante comme celle d’un pauvre chien en fin de vie et au ventre rond caché par une belle chemise grise était assit sur une grande chaise en cuir noir. Son nom était affiché sur le bureau en lettre dorées, Principal Leonard Lewis.

Edmund n’avait pas du tout envie d’être ici. Il s’était trop souvent retrouvé devant cet homme pour des écarts de conduites,des impertinences vis à vis un supérieur ou pour s’être battu avec un élève, tout simplement. Il savait que son dossier n’était pas blanc, et qu’il serait sans doute sur la liste rouge des élèves à problèmes. Cependant, il ne pouvait pas laisser paraître sa détresse devant Dédé. Il était courageux mais orgueilleux surtout.

Il avait toujours la main de Dédé dans la sienne quand ils prirent place devant le principal. Il ne voulait pas la quitter ...Cela paraîtra peut-être aux yeux de l’homme comme de l’insubordination, mais cela lui faisait ni chaud ni froid. Sans vouloir le dire, il avait besoin de cette fille auprès de lui à ce moment même et par conséquent, se devait d’en être aussi proche que convenable, donc simplement lui tenir la main lui donnait l’effet de l’apaiser quelque peu.

Il jeta un coup d’oeil à Dédé, se voulant sécurisant, il sourit légèrement et retourna son regard vers Mr. Lewis qui ne faisait que les regarder d’un air des plus sévères.

Edmund senti une vague de chaleur monter le long de son échine ...C’était la crainte d’être bannit de cet école. Si jamais il devait être séparer de cette fille, il en deviendrait sans doute dingue de rage. Il trouverait le moyen de la revoir, certes, mais reste t-il qu’il devraient se voir en cachette alors, et cette idée ne l’enchantait guère. Puis il avait peur pour Dédé aussi ...Il ne voulait pas qu’elle ait d’ennuies. Elle ne le méritait pas. Il ferait tout en son possible pour lui éviter les problèmes. C’était clair dans sa tête. Dédé ne devait pas souffrir de la décision de Mr. Lewis.
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Dédé Sperate
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyMer 27 Avr - 18:07

Dédé était nerveuse. C'était la deuxième fois qu'elle se retrouvait dans le bureau du principal Lewis. La première, le principal lui avait gentiment expliqué qu'elle avait besoin de suivre une thérapie, suite à sa soudaine "folie". Mais aujourd'hui, l'entretien était plus important. Parce qu'aujourd'hui, Dédé avait consciemment violé le règlement. Et aujourd'hui, il y avait Edmund.

Ils étaient tous les deux assis en face de Monsieur Lewis, devant son grand bureau poli. Le principal lissa sa moustache en les regardant. Il baissa les yeux sur leurs mains l'une dans l'autre (Dédé n'aurait lâché Edmund pour rien au monde), mais il ne fit aucun commentaire.


Savez-vous, Monsieur Pevensie, quelle heure est-il ? Il est 8h02, Monsieur Pevensie. Vous avez deux minutes de retard. En ce qui vous concerne, ce n'est qu'une petite goutte d'eau en plus qui remplit le vase. Quant à vous Mademoiselle Sperate, je ne comprends pas. Vous qui êtes d'ordinaire si discrète, si sérieuse.... Dîtes-moi Mademoiselle Sperate, Monsieur Pevensie vous aurait-il forcée à vous enfuir hier ? Vous pouvez me le dire Mademoiselle Sperate. Si vous avez peur, je suis là pour ça Mademoiselle Sperate...

Dédé ne supportait pas la manière dont M. Lewis l'appelait "Mademoiselle Sperate". Mais la chose qu'elle supportait encore moins, c'était qu'il accusait, avec des mots à peine déguisés, Edmund de l'avoir enlevée !

Oh, non, monsieur, répondit-elle, reprenant courageEdmund ne m'a pas forcé, au contraire... Ce qui s'est passé c'est que... euuuuuh.... On discutait et puis... Nous n'avons pris conscience que la cloche avait sonné et nous avons été pris de court.. alors on... on est partit pour ne pas... être punis d'avoir raté l'heure...

Dédé se rendait bien compte du ridicule de ses propos. Elle avait l'impression de s'enfoncer un peu plus à chaque mot. Elle ne serait jamais une bonne avocate, ça non.

Aaaaah, mademoiselle Sperate [i]reprit le principal
L'heure c'est l'heure, vous le savez bien. La ponctualité est la première chose importante que l'on se doit de vous éduquer. Mais cela n'explique en rien votre fuite, mademoiselle Sperate. A quoi pensiez-vous, franchement ? Vous m'avez beaucoup déçu mademoiselle Sperate, beaucoup déçu.

Dédé ne savait pas où regarder. Elle ne pouvait pas croiser le regard du principal, et elle ne voulait pas non plus baisser les yeux devant lui. Elle regarda donc son bureau pendant que Monsieur Lewis continuait sa petite leçon :

Cependant, votre cas n'est pas trop grave, comparé à celui de Monsieur Pevensie. AAaaaah, monsieur Pevensie, vous savez que votre frère et votre soeur ne m'ont jamais donné autant de fil à retordre que vous. Cette fois-ci monsieur Pevensie, vous avez atteint l'apogée de votre art. Et oui, on m'a informé que, non seulement vous vous étiez échappés de l'école avec Mademoiselle Sperate, mais en plus, vous vous étiez encore battu ! Peut-on savoir ce qui vous a poussé à frapper Monsieur George Malleyksen, un peu plus tôt dans la cafétéria ? Qu'avez-vous à dire pour votre défense cette fois-ci, monsieur Pevensie ?

La main de Dédé dans celle d'Edmund se mit à trembler.

*Oh non ! c'est de ma faute ! tout est de ma faute et Edmund va avoir des problèmes à cause d emoi ! .... *
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyJeu 28 Avr - 13:01

Il devint tendu. Il te regarda rapidement en se rendant compte des tes tremblements et te serra la main un peu plus fort pour te montrer que tu n’as rien à craindre. Il retourna son regard vers le principal.

Vous avez raison, monsieur, tout est de ma faute. Dédé n’a rien à voir dans cette histoire. La raison pour laquelle je me suis battu plus tôt hier était que j’ai voulu la protéger. Elle se faisait ridiculiser par Malleyksen, monsieur. Je ne pouvais pas en supporter plus longtemps.


Il frotta avec son pouce le dessus de la main de Dédé, doucement.

Elle ne mérite aucune sentence, monsieur ...Si vous avez des personnes à punir c’est bien Malleyksen et moi.

Il ne voulait pas que Dédé ait des problèmes ...Elle avait un brillant avec devant elle et se faire expulser de l’école lui empêcherait peut-être de poursuivre ses rêves. Pour une fois qu’il pensait à quelqu’un d’autre que lui, il en était fier.

Il ne voulait pas baisser son regard, donc il l’affronta en le regardant directement dans les yeux. Il ne voulait pas montrer ses faiblesses ou un air de repentance. Dédé aurait pu l’apercevoir et se sentir mal.

et je ne regrette rien de ce que j’ai pu faire hier.

Il eu un léger sourire en coin à ces mots.

Rien ...Car non seulement je me suis battu pour une bonne cause, mais aussi, cette après-midi à discuter avec Dédé était parfaite.

Il se gratta l’épaule de sa main libre.

Puis elle dit vrai, nous sommes parti pour ne pas avoir d’ennuis vous savez ...En fait, c’était mon idée et non celle de Dédé. Je voulais lui éviter des problèmes.


Il se mordit la lèvre, voyant qu’il avait échoué puisqu’ils étaient maintenant dans le bureau de Mr.Lewis. Dédé était sa principale source d’inquiétude pour le moment. Il devait la sortir de ses ennuies. Après tout, il croyait vrai que ce n’était pas le genre de Dédé de s’enfuir ainsi avec lui. Peut-être avait-elle eu des remords dans leur course pour échapper à l’autorité? et tout ça, pour se retrouver coincé entre ces quatre murs ...C’était d’un ridicule, qu’il croyait. Cependant, il avait vraiment passé un agréable moment en sa compagnie et s’était aperçu qu’il avait quelques qualités cachées au fond de lui qui ne demandait qu’un peu d’amour pour se réveiller enfin. Il aimait maintenant une autre personne que lui et ça, c’était merveilleux. À chaque fois qu’il regardait cette fille maintenant, il sentait son sang bouillir en ses veines et son coeur battre la chamade. Son ventre devenait léger et il n’avait qu’une envie, celle de sourire jusqu’à s’en fendre les lèvres. C’était incroyable tout ce que l’amour pouvait amener comme changement chez les gens ...

Il était tendu, certes, il devait se contenir aussi. Exploser devant lui ne ferait que lui faire perdre sa cause et donner raison au principal. Une raison de l’expulser à tout jamais, même si ce fait allait sans doute arriver très prochainement malgré tout ...Par contre, il ne voulait pas le laisser gagner tout de suite. Il avait trop d’orgueil. Trop de fierté ...et surtout, Dédé était là. Il ne voulait surtout par qu’elle change sa perception de lui-même.
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyVen 29 Avr - 13:07

Non !

Dédé refusait qu'Edmund prenne toute la responsabilité de leur fuite. Après tout, ils étaient deux. Et pour ce satané George, Edmund n'avait faut que la défendre, il ne devait pas être puni pour ça !

Oubliant le principal qui les regardait, elle se tourna vers Edmund, et c'est bien à lui qu'elle s'adressa, en serrant plus fort encore la main dans la sienne.


Edmund, tu n'as pas à rejeter toute la faute sur toi... George n'a eu ce qu'il méritait et je ne regrette rien ! J'aurai très bien pu rester en arrière et ne pas courir avec toi, mais je l'ai fait. moi aussi j'ai adoré ce que nous avons partagé hier... Donc s'il doit y avoir une punition, nous devrons y avoir droit tous les deux parce que... parce que maintenant, nous sommes deux, et nous ne formons plus qu'un... N'est-ce pas ?

Se rappelant de la présence de Monsieur Lewis, Dédé rougit et, le regardant lui cette fois-ci, elle répéta :

N'est-ce pas ?

Le principal esquissa un sourire que certains qualifieraient de sadique.

Effectivement Mademoiselle Sperate, vous serez tous deux punis pour vous être échappés. Néanmoins, vous devez reconnaître que vous n'avez frappé personne, vous, contrairement à votre... ami, Monsieur Pevensie. Je pense que je ne vous expulserez pas définitivement de l'établissement, ni provisoirement d'ailleurs, étant donné les examens qui approchent...

Monsieur Lewis eut un moment le regard absent, comme s'il réfléchissait à un châtiment adéquat. Il passa la main dans sa moustache et reprit :

Donc, je pense que vous resterez tous les deux en retenue tous les jours jusqu'à 18h pendant le reste de l'année. Durant ce temps, vous aiderez les femmes de ménage dans toutes les tâches qu'elles voudront bien vous confier. Ceci prend effet dès aujourd'hui, vos familles respectives en seront informées. Quand à vous Monsieur Edmund, je vous donne un dernier avertissement : au moindre retard, au moindre devoir non-fait, à la moindre mauvaise note... vous serez expulsé définitivement. De plus, vous nous préparerez un discours sur la violence gratuite dans lequel vous ferez des excuses publiques à Monsieur Malleyksen. Je vous réserve l'auditorium pour vendredi à 16h précises. Voilà, vous pouvez sortir.

Dédé regarda le principal puis Edmund, interloquée. Voilà ? C'était tout ? Elle s'attendait à bien pire et se trouvait relativement chanceuse. Le ménage, elle serait bien habituée, avec sa punition de l'orphelinat. Et puis, la fin de l'année arriverait vite.... Plus que tout, elle était heureuse qu'ils n'aient ni été séparés, ni renvoyés.

Ils se levèrent et Dédé dut lâcher momentanément la main d'Edmund pour contourner les chaises sur lesquelles ils s'étaient assis. Elle s'empressa de la reprendre lorsqu'ils quittèrent le bureau.


[HJ : je me disais, on pourrait "retourner" à Narnia dans 2 ou 3 messages ? et y retourner avec Susan, pour faire "une pierre trois coups" ? ^^ ]
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyVen 29 Avr - 13:57

Il n’avait pas voulu répliquer au directeur, même si ça lui démangeait de l’envoyer balader. Jamais Edmund Pevensie allait faire des excuses publique. Jamais! Certainement pas plus pour avoir voulu défendre sa copine! S’en était trop!

Il referma la porte derrière lui dans un claquement sonore. Il n’avait pu contenir ce geste. Il était en colère. La rage lui faisait dresser les poils sur ses bras. Il passa ses mains dans ses cheveux rapidement et, prenant pause, les mains croisés dans sa nuque, il réfléchit les yeux fermés.

Dédé ...Je ne peux pas. C’est trop honteux! Jamais ...


Et il rouvrit ses yeux à ce moment, la regardant d’un regard contrarié et haineux qu’elle ne connaissait pas encore.

Jamais...Je ne ferai d’excuse publique.

Sa voix tremblait. Cette «sentence» l’avait profondément offensé.

Je le déteste! Si il avait vu comment Malleyksen t’avait ridiculisé, j’ose croire qu’il ne m’aurait donné pareil châtiment!

Il soupira violemment et essaya de retrouver son calme, respirant par le nez. Ses lèves pincés lui donna l’air d’un gamin venant de se faire punir. Il était assez mignon ainsi ...

Je suis un Roi, moi, bordel!

Et, dès qu’il eu fini sa phrase, il se rendit compte qu’il devait sonner particulièrement hautain ...Il baissa donc la tête, prit un petit moment sans parler et releva son regard.

Pardonnes moi de m’être emporté ...Je suis heureux que tu ne sois pas expulsé.

Et il était sincère. Vraiment. Ce qu’il redoutait le plus était le contraire, ors, elle resterait à l’école et pourrait poursuivre ses études et devenir une personne accompli.

Cependant, lui d’un autre coté, ne devait plus commettre de faute sinon il se verrait bannit de l’établissement.

Si seulement Narnia avait besoin de nous ...

Cependant, cette dernière phrase sonna plus pour lui que pour Dédé. Il avait en fait pensé tout haut ...

Il esquissa un léger sourire et donna un baiser sur la main de celle-ci pour ne pas qu’elle se sente mal à l’aise.

Aller ...on va en cours ...


Il espérait très fort voir un signe d'Aslan arriver prochainement ...Il préférait se faire expulser plutôt que se donner en spectacle en annonçant ses excuses publiques à ce crétin de Malleyksen.

[HJ: Ça me va! Susan pourra s'incruster dans notre RP bientôt. ^^ J'ai hâte!]
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptySam 30 Avr - 10:11

Sentant qu'Edmund allait se diriger vers leur salle de cours, Dédé le retint par le bras.

Attends....

Elle se posa devant lui, lui prit les deux mains et le regarda droit dans les yeux. Il avait presque une tête de plus qu'elle. Elle caressa ses mains avec les doigts, pour essayer de le calmer, car elle voyait bien qu'il était énervé.
Même si elle avait été surprise de sa réaction à la sortie du bureau du principal, il ne lui faisait pas peur. Après tout, elle connaissait Edmund Pevensie de réputation, et après tout ce qui s'était passé hier, elle se doutait bien qu'il n'avait pas l'habitude d'être appelé enfant de choeur.


Ecoute, murmura-t-elle, inutile de se presser, la première heure de cours n'est pas encore terminée et on nous l'a enlevé, n'est-ce pas ?

Elle fit une courte pause afin de s'assurer qu'il était à peu près calmé.

Je trouve que nous avons eu de la chance. ça aurait pu être bien pire... Et pour le discours, je sais que ça va être dur pour toi, mais je suis là, rappelle-toi. Tu n'es pas seul Edmund, je peux t'aider. Non, mieux : je vais t'aider. J'irai chez toi après les cours s'il le faut ! On passera cette étape ensemble parce que... Tu vois, j'ai l'impression que maintenant... comment dire... C'est comme si j'avais enfin un destin. J'avais besoin qu'on me montre la voie, j'avais besoin d'un signe. Et puis te voilà. Tu as une explication à mes rêves étranges, tu partages Narnia avec moi. C'est comme si on était fait pour se rencontrer, ici et maintenant, et se serrer les coudes. Tu n'imagines même pas combien tu m'es cher, et utile. Mais s'il te plaît, s'il te plaît... calme-toi.

Elle s'arrêta un instant, sans vraiment savoir que dire de plus. Et puis, elle repensa à ce qu'il avait dit : "Je suis un Roi, moi, bordel.... Si seulement Narnia avait besoin de nous ..."

C'était quand la dernière fois ? je veux dire... quand es-tu rentré de Narnia la dernière fois ?

[HJ : youps, sorry c'est assez court....]
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyLun 2 Mai - 1:09

Attends...

Il s’arrêta rapidement, le visage rouge de rage et vit Dédé se poser devant lui en lui prenant les mains et en les caressant doucement. Son adrénaline diminua considérablement à ce moment et les paroles qui sortie de sa bouche le convaincu de se calmer ...Il était vrai que l’heure actuelle leur avait été enlever dû à la convocation dans le bureau du principal.

et elle se mit à parler. À lui demander de se calmer ...Sans doute avait-elle eu peur de sa réaction à la sortie du bureau ...Il est vrai qu’il aurait pu paraître violent aux yeux des autres à cet instant ...mais elle lui dit quelque chose qui raviva un peu sa joie dans son coeur.

«C'est comme si j'avais enfin un destin. J'avais besoin qu'on me montre la voie, j'avais besoin d'un signe. Et puis te voilà. Tu as une explication à mes rêves étranges, tu partages Narnia avec moi. C'est comme si on était fait pour se rencontrer, ici et maintenant, et se serrer les coudes. Tu n'imagines même pas combien tu m'es cher, et utile.»


Il esquissa un sourire et, vivement, il l’a prit par les joues et l’embrassa passionnément après qu’elle lui eu demander une question à propos de Narnia.

Après ce baiser amoureux, il la regarda droit dans les yeux en collant son front contre le sien et en glissant une main dans son dos. Il resta quelques secondes ainsi, sans parler, et reprit.

Il y a un an environs ...Le prince Caspian eu besoin de Lucy et moi pour une mission.

Il baissa son regard sur la bouche de Dédé, lui donna un doux baiser et se détacha légèrement d’elle sans toutefois enlever sa main de son dos.

Ça me ferait plaisir de te présenter à ma famille ...Je suis certain qu’ils t’apprécieraient énormément.

Il enroula quelques mèches des cheveux de la jeune fille autour de ses doigts et les fit tomber en spirale le long de son visage. Il aimait passer sa main dans ces cheveux ...Ils étaient doux et soyeux ...Ils étaient parfait.

Tu viendrais ce soir? Après le souper on travailler ces satanés excuses ...


Et il roula ses yeux. Il détestait cet obligation, et le laissait très bien paraître.
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MessageSujet: Re: Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination)   Un autre monde, une autre vie (partie deux: Esquive et détermination) EmptyLun 2 Mai - 13:16

Casp.... ?

Elle ne put terminer de poser sa question car Edmund reposa les lèvres sur les siennes... Tant pis, désormais elle avait tout le temps pour apprendre tout ce qu'elle voulait de Narnia, de ses princes et de ses combats.

Dédé sourit au moment où Edmund roula des yeux. Elle adorait quand il faisait ça. Cela était étrange de penser qu'à peine 48 auparavant, elle ne savait même pas qu'il avait l'habitude de rouler les yeux de cette manière. Elle avait l'impression qu'ils se connaissaient depuis toujours !
Elle adorait aussi quand il jouait avec ses cheveux, quand il l'embrassait quand... bref, elle l'adorait. Plus que ça : elle l'aimait sincèrement.

Elle ressentit un frisson d'anxiété à l'idée de rencontrer la famille d'Edmund. Comment allaient-ils la trouver ? De plus, elle partageait ce grand secret avec eux, et elle n'était pas sûre qu'ils soient vraiment au courant qu'elle savait. Ou même, qu'ils appréciaient ça... Elle eut soudain l'impression que son statut de petite amie avait plus de poids que pour n'importe quelle relation ordinaire....


Ce soir ? Oh... j'aurai adoré mais... tu sais, à l'orphelinat aussi, je suis punie...

Elle venait de s'en souvenir : interdite de sortie et surtout... ne pas revoir Edmund. Alors, si elle demandait une dérogation pour l'aider à faire son devoir... autant aller se faire cuire un oeuf directement.

Ecoute, j'ai une idée... Ce matin tu es venu me chercher, mais en fait, ça t'a fait faire un détour... alors que si moi, je viens te chercher tôt demain matin, tu auras le temps de me présenter et on pourra en parler en chemin.... Qu'en penses-tu ?
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